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G-2L de Poitiers

#22
G-2L de Poitiers , 31 Jui 2014 à 22:11
L'impunité mais jusqu'à quand bordel de merde !
Mediapart est en accès libre jusqu'à minuit alors profitez-en pour lire cet article ici.
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G-2L de Poitiers

#23
G-2L de Poitiers , 04 Aoû 2014 à 12:48
Je vous propose de lire cet article et plus encore de le partager auprès de vos différents réseaux.
Une question d’« équilibre »
par Serge Halimi, août 2014

L’expédition punitive de l’armée israélienne à Gaza a réactivé l’une des aspirations les plus spontanées du journalisme moderne : le droit à la paresse. En termes plus professionnels, on appelle cela l’« équilibre ». La chaîne de télévision américaine d’extrême droite Fox News se qualifie ainsi, non sans humour, de « juste et équilibrée » (fair and balanced ).

Dans le cas du conflit au Proche-Orient, où les torts ne sont pas également partagés, l’« équilibre » revient à oublier qui est la puissance occupante. Mais, pour la plupart des journalistes occidentaux, c’est aussi un moyen de se protéger du fanatisme des destinataires d’une information dérangeante en faisant de celle-ci un point de vue aussitôt contesté. Outre qu’on n’observe pas ce même biais dans d’autres crises internationales, celle de l’Ukraine par exemple (lire « Médias français en campagne ukrainienne »), le véritable équilibre souffre pour deux raisons. D’abord parce que, entre les images d’un carnage prolongé à Gaza et celles d’une alerte au tir de roquettes sur une plage de Tel-Aviv, une bonne balance devrait pencher un peu... Ensuite, parce que certains protagonistes, israéliens dans le cas d’espèce, disposent de communicants professionnels, tandis que d’autres n’ont à offrir aux médias occidentaux que le calvaire de leurs civils.

Or inspirer la pitié ne constitue pas une arme politique efficace ; mieux vaut contrôler le récit des événements. Depuis des décennies, on nous explique donc qu’Israël « riposte » ou « réplique ». Ce petit Etat pacifique, mal protégé, sans allié puissant, parvient pourtant toujours à l’emporter, parfois sans une égratignure... Pour qu’un tel miracle s’accomplisse, chaque affrontement doit débuter au moment précis où Israël s’affiche en victime stupéfaite de la méchanceté qui l’accable (un enlèvement, un attentat, une agression, un assassinat). C’est sur ce terrain bien balisé que se déploie ensuite la doctrine de l’« équilibre ». L’un s’indignera de l’envoi de roquettes contre des populations civiles ; l’autre lui objectera que la « riposte » israélienne fut beaucoup plus meurtrière. Un crime de guerre partout, balle au centre, en somme.

Et ainsi on oublie le reste, c’est-à-dire l’essentiel : l’occupation militaire de la Cisjordanie, le blocus économique de Gaza, la colonisation croissante des terres. Car l’information continue ne semble jamais avoir assez de temps pour creuser ce genre de détails. Combien de ses plus gros consommateurs savent-ils, par exemple, qu’entre la guerre des six jours et celle d’Irak, soit entre 1967 et 2003, plus du tiers des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ont été transgressées par un seul Etat, Israël, et que souvent elles concernaient... la colonisation de territoires palestiniens (1) ? Autant dire qu’un simple cessez-le-feu à Gaza reviendrait à perpétuer une violation reconnue du droit international.

On ne peut pas compter sur Paris pour le rappeler. En déclarant, le 9 juillet dernier, sans un mot pour les dizaines de victimes civiles palestiniennes, qu’il appartenait au gouvernement de Tel-Aviv de « prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces », M. François Hollande ne se soucie plus d’équilibre. Il est devenu le petit télégraphiste de la droite israélienne.

Serge Halimi
(1) Lire « “Deux poids, deux mesures†», Le Monde diplomatique, décembre 2002.

Cet article est accessible sans limite de temps ici, et à partager largement sinon très largement.
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G-2L de Poitiers

#24
G-2L de Poitiers , 13 Aoû 2014 à 15:08
Je vous propose de parcourir ce qui est développé sur ce site. Les sujets développés ici méritent de nous y attarder pour mieux comprendre et appréhender notre environnement !
Un excellent outil pour bousculer toutes les conneries que les médias et autres suppôts du libéralisme nous débitent sans cesse.
Bonne lecture à toutes et tous, et on ne lâche rien...
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G-2L de Poitiers

#25
G-2L de Poitiers , 28 Aoû 2014 à 18:55
Vrai : renoncez aux ruses avec votre yaourt bio, pas si bio que ça !

Le bio, c’est mieux : pour notre santé, pour l’environnement, pour les producteurs locaux. Nous sommes nombreux à le penser et à montrer un appétit grandissant pour cette filière alternative. Mais tous les produits bios ne sont pas forcément exemplaires.

Certains acteurs du bio recourent aux mêmes ruses légales que l’industrie conventionnelle. Avec un étiquetage ambigu, ils n’hésitent pas à induire les consommateurs en erreur. C’est parfaitement légal mais inacceptable.

La preuve avec le yaourt Vrai arôme naturel fruits rouges produit par Triballat Noyal : son emballage promet de beaux fruits rouges mais il ne contient aucun morceau de fruit et son arôme n’est même pas bio.

Bien sûr, il est plus économique d’utiliser 1,1% d’arôme de fruit non bio plutôt qu’une véritable quantité de vrais fruits biologiques. Mais de la part d’une laiterie familiale comme Triballat Noyal, pionnière du bio en France, qui a fait entrer ses yaourts dans nos écoles et milite tant pour le consommer local, c’est inacceptable.

La réglementation européenne sur l’alimentation biologique autorise les fabricants bios à duper ainsi les consommateurs. Mais ce n’est pas parce que c’est légal que c’est légitime pour autant. Les pratiques de Triballat Noyal ne collent pas vraiment avec le discours « Plus Vrai que nature » que l’entreprise éco-responsable tente de nous faire avaler.

Vrai devrait utiliser de vrais fruits bios ou retirer ce produit de sa gamme de yaourts. Si certains arômes n’existent pas encore dans la gamme bio, Triballat Noyal devrait tout simplement s’abstenir de proposer ce type de goût.

Nous payons pour du bio, nous voulons du vrai bio !

Signez la pétition adressée à Triballat Noyal pour dire non à ces pratiques abusives ici.

N'hésitez pas à partager cette pétition sur vos réseaux !
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G-2L de Poitiers

#26
G-2L de Poitiers , 19 Sep 2014 à 15:45
Des nuisibles qu'on vous dit, seule solution la fuite.

Pervers narcissiques : enquête sur ces manipulateurs de l'amour

Le phénomène se répand au point que certains psys le qualifient de "mal du siècle".

Melody. Belle comme Audrey Hepburn. Gaie, attentive aux autres. Elle s'est pendue à 28 ans. On l'a trouvée dans la cuisine de l'appartement où elle vivait avec un homme rencontré un an plus tôt. La conséquence d'une dépression, pour les parents. Les amis savent autre chose, un scénario à peine imaginable. C'est lui qui l'a poussée au suicide. Elle allait le quitter pour un autre, alors il lui répétait qu'elle était "un monstre" et qu'il allait se suicider à cause d'elle. Un huis clos insensé, de plus en plus accusateur, et Melody s'est pendue. Elle vivait avec un manipulateur pervers. Probablement ignorait-elle tout de cette déviance. Une innocence fatale.

Toute relation toxique, bien sûr, ne conduit pas au suicide, mais le risque est là. Une prise de conscience collective affleure. On met enfin un nom sur la violence perverse dans les rapports humains. "Perversion narcissique" : l'expression est entrée dans la conversation courante. Des livres sont en kiosque dans les gares, comme celui du psychanalyste Jean-Charles Bouchoux ("les Pervers narcissiques", Eyrolles), deux fois réédité sous l'effet d'une demande croissante. Sur internet, le site SOS Pervers, ouvert en novembre dernier, reçoit plus de 1.500 visites par jour. Le savoir s'échange dans les forums de discussion.

Vampires affectifs
Taper "perversion narcissique" sur Google, c'est pénétrer un monde parallèle et funèbre. Des contributeurs sortis des griffes de leur tourmenteur viennent à la rescousse de novices déboussolés. Les initiés parlent de "PN". L'un des sites les plus visités s'appelle Pervertus - il est sous-titré "blog d'intérêt public" - et commence ainsi : "Ils représentent 3% de la population [bien plus selon les spécialistes, ndlr] et détruisent 90% de leur entourage. Eux, ce sont les manipulateurs pervers ou vampires affectifs. Allez-y : levez les yeux au ciel, grimacez, soupirez. Parler des manipulateurs, c'est comme parler des petits hommes verts... On vous rit au nez[...]. Et pourtant ils sont bien réels."

Le mal n'est pas nouveau mais en recrudescence express, selon Dominique Barbier, criminologue et expert psychiatre avignonnais, ami de Boris Cyrulnik, qui écrit un livre (à paraître cette année chez Odile Jacob) pour expliquer en quoi notre époque est une véritable "fabrique de pervers". Le consumérisme frénétique et l'affaiblissement de la fonction paternelle entraînent une intolérance à la frustration de plus en plus répandue. Cette immaturité serait le terreau fertile de la prédation morale et d'un rapport à l'autre de plus en plus utilitaire. "C'est le mal du siècle. Ce que j'observe est effrayant, dit le criminologue. N'importe qui peut tomber sous la coupe d'unpervers."

Relations toxiques
La perversion narcissique consiste à employer des moyens retors - en l'occurrence vampiriser et anémier son partenaire - pour combler une faille infiniment béante et un vide intérieur. Ce "vide vertigineux dans lequel tout affect semble avoir été éteint depuis l'enfance" dont parle Geneviève Reichert-Pagnard, psychiatre et victimologue, auteur en 2011 d'un ouvrage très fin sur "les Relations toxiques" (Ideo). Autant de femmes que d'hommes sont confrontés à la prédation morale au sein du couple. Ceux et celles, innombrables, qui ont ainsi subi une insidieuse altération de leur intégrité psychique racontent tous une semblable histoire.

Des débuts grandioses. Le manipulateur sent ce que l'autre attend. Il est caméléon le temps de ferrer sa proie. Dans ce piège amoureux, tout le monde tombe, car le temps de la séduction (phase 1) peut durer... des années. Le pervers sommeille avant exécution de ses noirs désirs : l'emprise (phase 2) et l'assujettissement (phase 3). Il va soumettre peu à peu son partenaire pour en prendre le contrôle. La bascule perverse advient à la faveur d'un événement qui scelle la dépendance, souvent l'arrivée d'un premier enfant. L'être exquis des débuts dévoile une dureté de ton qu'on ne lui soupçonnait pas et se révèle dans toute sa "dangereuse étrangeté", selon l'expression du délicat Paul-Claude Racamier, psychanalyse, inventeur de la notion de perversion narcissique, qui en 1987 posa les bases de cette difformité morale (1).

Serial killer psychologique
Dans le secret de la vie de couple, le manipulateur ou la manipulatrice se comporte en serial killer psychologique. Il ne veut pas que l'autre ait confiance en soi, il fait vaciller cette flamme. C'est un extincteur de vie. La joie de l'autre s'éteint peu à peu. "C'est une folie très répandue, mais personne ne la voit", dit François, qui a passé dix ans avec une prédatrice, rencontrée à l'issue de brillantes études d'ingénieur. Lui a dû déjouer bien des ruses au cours d'un divorce pénible. Car, malgré la loi de 2010 faisant du harcèlement psychologique dans le couple un délit, nombreux sont les magistrats et avocats qui ne savent pas reconnaître un manipulateur. Ils se font avoir, eux aussi, par la remarquable duplicité de ces comédiens-nés, leur angélisme apparent.

Impassible, jamais affecté par rien, même s'il prétend le contraire (seule la blessure d'orgueil le fait souffrir), le pervers narcissique fera passer pour déséquilibrée sa victime poussée à bout. Même les psys peuvent être bernés, car "le pervers offre à l'observateur l'air de la parfaite innocence", observe Marie-France Hirigoyen, qui en 1998 a popularisé la notion de harcèlement moral (2).

La révélation peut survenir après dix ou vingt ans de vie commune. Le visage véritable d'un mari ou d'une femme apparaît brutalement. C'est le syndrome Dorian Gray. Une fois la prise de conscience advenue, le partenaire, qui ressent depuis longtemps un malaise diffus, relit l'histoire commune à la lumière de ce nouveau savoir, mais le départ est retardé par la nature complexe du lien, la relation d'emprise, qui est une véritable prise de pouvoir sur l'esprit de l'autre. Etre équilibré ne garantit qu'une chose : la rémission rapide, une fois le cauchemar terminé.

"Le détraqueur porte un masque"
Pour les plus fragiles, quelques années seront nécessaires pour dépasser un véritable choc post-traumatique (une victime dit être "marquée au fer rouge"), d'autant que la séparation ne met pas fin au harcèlement quand le couple a des enfants. Continuer de se défouler sur l'ex-partenaire permet à l'agresseur d'offrir, du moins momentanément, un doux visage à sa nouvelle proie. On observe de la part du pervers divorcé un abus de procédures judiciaires.

Ce "détraqueur" porte un masque. Il est sociable, adorable, fréquentable, admirable, car la crispation morbide envers une proie unique, une seule, suffit à écluser sa compulsion destructrice. Ce double visage lui permet d'entraîner quelques proches qui, de bonne foi, vont croire en sa version des faits lorsqu'il inversera les rôles pour expliquer que c'est lui la victime. "L'ignorance, c'est 50% du problème",explique Isabelle Nazare-Aga, thérapeute cognitivo-comportementaliste, son énergique crinière blonde ondulant au rythme du feutre sur le tableau blanc.

Un séminaire démarre, ce samedi de novembre à l'aube, dans son appartement du 16e arrondissement parisien. Il y a là une dizaine de femmes et deux hommes. Une grande Danoise très amaigrie prend la parole. Son beau visage exprime la lassitude et le tourment. Elle n'arrive pas à quitter son mari qui, dans leur banlieue chic, se livre sur elle à un véritable tabassage moral. L'homme l'a coupée de tout, de ses amis, de sa famille. Elle est intelligente, sensible, perdue. On sent qu'elle pourrait tomber gravement malade.

Comment se défaire de l'emprise
Durant ces deux jours intenses, nul retour sur des traumas passés pour expliquer la tolérance à l'insupportable, mais un échange salvateur entre hommes et femmes à qui Isabelle Nazare-Aga expose précisément la nature de l'emprise perverse et la façon de s'en défaire. La jolie et lumineuse Vanessa, documentaliste, demeurée célibataire et sans enfants car elle n'a plus jamais pu "faire confiance à nouveau", raconte : "A la maison, c'était humiliation sur humiliation. Il me disait : "Mets des chaussettes, tes pieds me dégoûtent", m'appelait "ma gorette" en pinçant le peu de graisse que j'avais. Je coulais petit à petit. Physiquement, je disparaissais. Je ne pesais plus que 40 kilos, mais comment prouver cela ? Pas de témoin. Aux yeux de tous, c'était moi la désaxée." Scénario type.

Affaibli par l'intense travail de culpabilisation mené par le manipulateur, incapable d'imaginer une malveillance qui lui est étrangère, le partenaire incrédule se dit avec indulgence que son mari ou sa femme, "c'est Dr Jekyll et Mr Hyde", frôlant de près une vérité qui lui échappe encore. Aussi brillant soit-il, l'assujetti a du mal à y voir clair. Une "main basse sur l'esprit", pour le psychanalyste Saverio Tomasella. Racamier parlait même d'un " véritable détournement d'intelligence ".

Le pervers reproche à l'autre la zizanie que lui-même s'évertue à semer. Agnès, radieuse serveuse de bar au fond du Finistère, revenue pour sa part sans difficulté à la vie à l'issue de "ce combat perdu d'avance", raconte : "On marchait dans la rue bras dessus, bras dessous ; tout allait bien. Trop bien pour lui, car, d'un seul coup, c'est comme s'il lui fallait impérieusement détruire et salir. Il me balançait une saloperie pour créer du confit et me le reprocher après." Il lui aura fallu quatre ans pour comprendre.

Alternance de maltraitance et de tendresse
Pas si facile d'y voir clair en effet. Qui a la culture psychiatrique pour faire la différence entre le pervers "tout le temps dans le calcul, tel un joueur d'échecs préparant son attaque cinq coups à l'avance" (selon Dominique Barbier) et la femme ou le mari difficile à vivre, instable, pas très à l'écoute et on en passe, mais doté d'affection réelle et - surtout - d'une capacité de remise en question de soi ? Seuls les gens avertis.

Pour ceux-là, le pervers narcissique, construit sur un stéréotype somme toute sommaire, devient plus facile à repérer. Il manie le chaud et le froid dans une subtile alternance de maltraitance et de tendresse. Quand l'autre est à bout, il regagne sa confiance. Son manque d'empathie est central. Il observe la souffrance avec indifférence. Sa gamme de sentiments est pauvre, c'est comme s'il ne disposait que d'une octave sur son piano émotionnel.

Il faut un véritable savoir pour repérer cette froideur de cÅ“ur, car feindre d'avoir une sensibilité qu'il sait inexistante fait partie de son art. Il vampirise l'autre jusqu'à l'épuiser - l'expression "se faire bouffer" prend tout son sens. Il est intensément jaloux d'une vie intérieure qu'il n'a pas. C'est un insatisfait chronique qui ne supporte pas le bien-être de l'autre. Il ne tient aucunement compte des besoins de son partenaire. Très vite, la relation s'articule autour de ses seuls désirs, situation ainsi résumée par Agnès : "Il occupait 90% de l'espace entre nous."

Ni remords ni culpabilité
Ni remords ni culpabilité. Il n'a jamais tort, ne demande pas pardon, sauf par stratégie. A travers chaque reproche infondé, calomnieux, adressé à sa victime, l'agresseur fait son autoportrait. Cela fera office d'aveu de ce qu'il est lui-même. Un aveu bien involontaire, car son système de relation repose sur le déni, qui est l'occultation d'une partie de la réalité. C'est d'ailleurs pourquoi son partenaire ressort de discussion (tentative de discussion, devrait- on dire) "avec le cerveau complètement embrouillé" - l'expression revient souvent dans les témoignages. "A devenir dingue, dit Paul, ancien journaliste du "Monde". Avec une personne normale, quand il y a un désaccord, chacun donne ses arguments, il y a un échange. Là, tu n'as prise sur rien. Ca rend fou."

Autre caractéristique majeure : sa façon de dénigrer, insidieusement. Avec des plaisanteries. Du sarcasme. Il rabaisse l'autre par petites touches. Ca n'a l'air de rien mais dans son flot de paroles passe un poison lent. "Je me sentais pire qu'une merde" ou "une sous-merde" : les témoignages sont récurrents là aussi. "Rien n'est plus 'blessable' qu'un narcissisme non pathologique attaqué par un narcissisme pervers", écrivait Paul-Claude Racamier, qui proposa cette définition : "Le mouvement pervers narcissique est une façon organisée de se défendre de toutes douleurs et contradictions internes et de les expulser pour les faire couver ailleurs, tout en se survalorisant, tout cela aux dépens d'autrui et non seulement sans peine mais avec jouissance."

Expulser en l'autre son propre chaos mental
Expulser en l'autre son propre chaos mental : cette acrobatie psychiatrique est "la" raison d'être de la perversion narcissique. Le pervers manÅ“uvre inconsciemment pour transférer chez l'autre la psychose ou la dépression qu'il cherche à éviter.

On le reconnaîtra enfin à ce que, essentiellement préoccupé de lui-même, il est constamment dans la construction de son image. Cette obsession de paraître le mène souvent haut, dans les métiers de pouvoir et de représentation, où son bel habit social, sa brillance bien souvent, le hisse au-dessus de tout soupçon. "C'est parmi ces manipulateurs destructeurs qu'on trouve les plus grands imposteurs, mystificateurs et escrocs", dit le docteur Geneviève Reichert-Pagnard. Savoir reconnaître un pervers narcissique, c'est repérer ceux qui passent au fil de l'actualité politique, intellectuelle, artistique.

Pas de thérapie possible
Espérer un amendement, voire une guérison est généralement illusoire. "Ca n'est pas une maladie, ça ne se soigne pas. Il n'y a pas de médicament, pas de thérapie possible, dit Dominique Barbier, l'expert avignonnais. Ces gens ne sont pas demandeurs et ne consultent pas, sauf par calcul, pour donner de faux signes de bonne volonté. La problématique relève de la justice et de la police, en aucun cas de la médecine. Ce sont des salopards qui ne changeront jamais." Il n'est pas le seul thérapeute à en perdre la réserve d'usage.

Nulle mention de ce profil dans le DSM-IV, manuel de classification internationale des troubles mentaux. La notion se cherche. Pour certains, il ne faut pas craindre de parler de véritable déviance morale et de poser la question du mal, comme le fit Scott Peck, psychiatre américain. Pour d'autres, c'est une psychose sans symptômes apparents, avec une dimension paranoïaque, ou "psychose blanche", une maladie incurable. On pourrait classer le manipulateur sur une échelle de 1 à 10 selon la toxicité.

Du tyran domestique au sadique
Niveau 3, le tyran domestique, réfugié dans le déni, qui, pour ne pas sombrer, blesse l'autre involontairement ; niveau 8, le sadique qui se défoule en jouissant de la douleur morale qu'il inflige sciemment. Quoi qu'il en soit, même un "petit" PN fait de considérables dégâts. On ne gagne jamais face à lui. On ne peut que s'en aller.

Et c'est ainsi que la perversion narcissique laisse un nombre grandissant d'hommes et de femmes dans un état de sidération, une fois achevée cette leçon de ténèbres. Après inventaire du désastre, on comprend qu'à l'occasion d'une discussion sur internet où des femmes s'interrogeaient sur la rémission possible de "leur" PN, un thérapeute ait déposé cet avertissement :"Je suis psychiatre. Mais jamais je ne croiserai le fer avec un pervers narcissique."

(1) " Le Génie des origines. psychanalyse et psychoses ", Payot, 1992.

(2) " Le harcèlement moral", La Découverte / Syros, 1998.

(Article publié dans "le Nouvel Observateur" du 19 janvier 2012, consultable ici)
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G-2L de Poitiers

#27
G-2L de Poitiers , 19 Sep 2014 à 19:17
Je ne rajouterai rien à celà
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G-2L de Poitiers

#28
G-2L de Poitiers , 23 Sep 2014 à 14:11
Donner au public « ce qu’il demande » ?
La machine à abrutir

Jusqu’à présent, la qualité des médias audiovisuels, public et privé confondus, n’était pas vraiment un sujet. Puis le président de la République découvre que la télévision est mauvaise. Il exige de la culture. En attendant que la culture advienne, l’animateur Patrick Sabatier fait son retour sur le service public. En revanche, des émissions littéraires disparaissent. C’est la culture qui va être contente.

Avec l’alibi de quelques programmes culturels ou de quelques fictions « créatrices », les défenseurs du service public le trouvaient bon. Ils ne sont pas difficiles. Comme si, à l’instar d’une vulgaire télévision commerciale, on n’y avait pas le regard rivé à l’Audimat. Comme si la démagogie y était moins abondante qu’ailleurs.

Les médias ont su donner des dimensions monstrueuses à l’universel désir de stupidité qui sommeille même au fond de l’intellectuel le plus élitiste. Ce phénomène est capable de détruire une société, de rendre dérisoire tout effort politique. A quoi bon s’échiner à réformer l’école et l’Université ? Le travail éducatif est saccagé par la bêtise médiatique, la bouffonnerie érigée en moyen d’expression, le déferlement des valeurs de l’argent, de l’apparence et de l’individualisme étroit diffusées par la publicité, ultime raison d’être des grands groupes médiatiques. Bouygues envoie Jules Ferry aux oubliettes de l’histoire.

Lorsqu’on les attaque sur l’ineptie de leurs programmes, les marchands de vulgarité répliquent en général deux choses : primo, on ne donne au public que ce qu’il demande ; secundo, ceux qui les critiquent sont des élitistes incapables d’admettre le simple besoin de divertissement. Il n’est pas nécessairement élitiste de réclamer juste un peu moins d’ineptie. Il y a de vrais spectacles populaires de bonne qualité. Le public demande ce qu’on le conditionne à demander. On a presque abandonné l’idée d’un accès progressif à la culture par le spectacle populaire. Victor Hugo, Charlie Chaplin, Molière, René Clair, Jacques Prévert, Jean Vilar, Gérard Philipe étaient de grands artistes, et ils étaient populaires. Ils parvenaient à faire réfléchir et à divertir. L’industrie médiatique ne se fatigue pas : elle va au plus bas.

Chacun a le droit de se détendre devant un spectacle facile. Mais, au point où en sont arrivées les émissions dites de « divertissement », il ne s’agit plus d’une simple distraction. Ces images, ces mots plient l’esprit à certaines formes de représentation, les légitiment, habituent à croire qu’il est normal de parler, penser, agir de cette manière. Laideur, agressivité, voyeurisme, narcissisme, vulgarité, inculture, stupidité invitent le spectateur à se complaire dans une image infantilisée et dégradée de lui-même, sans ambition de sortir de soi, de sa personne, de son milieu, de son groupe, de ses « choix ». Les producteurs de télé-réalité — « Loft story », « Koh-Lanta », « L’île de la tentation » —, les dirigeants des chaînes privées ne sont pas toujours ou pas seulement des imbéciles. Ce sont aussi des malfaiteurs. On admet qu’une nourriture ou qu’un air viciés puissent être néfastes au corps. Il y a des représentations qui polluent l’esprit.

Si les médias des régimes totalitaires parviennent, dans une certaine mesure, à enchaîner les pensées, ceux du capitalisme triomphant les battent à plate couture. Et tout cela, bien entendu, grâce à la liberté. C’est pour offrir des cerveaux humains à Coca-Cola que nous aurions conquis la liberté d’expression, que la gauche a « libéré » les médias. Nous, qui nous trouvons si intelligents, fruits de millénaires de « progrès », jugeons la plèbe romaine bien barbare de s’être complu aux jeux du cirque. Mais le contenu de nos distractions télévisées sera sans doute un objet de dégoût et de dérision pour les générations futures.

On a le choix ? Bien peu, et pour combien de temps ? La concentration capitaliste réunit entre les mêmes mains les maisons d’édition, les journaux, les télévisions, les réseaux téléphoniques et la vente d’armement. L’actuel président de la République est lié à plusieurs grands patrons de groupes audiovisuels privés, la ministre de la culture envisage de remettre en cause les lois qui limitent la concentration médiatique, la machine à abrutir reçoit la bénédiction de l’Etat (1). Les aimables déclarations récentes sur l’intérêt des études classiques pèsent bien peu à côté de cela.

Quelle liberté ? La bêtise médiatique s’universalise. L’esprit tabloïd contamine jusqu’aux quotidiens les plus sérieux. Les médias publics courent après la démagogie des médias privés. Le vide des informations complète la stupidité des divertissements. Car il paraît qu’en plus d’être divertis nous sommes informés. Informés sur quoi ? Comment vit-on en Ethiopie ? Sous quel régime ? Où en sont les Indiens du Chiapas ? Quels sont les problèmes d’un petit éleveur de montagne ? Qui nous informe et qui maîtrise l’information ? On s’en fout. Nous sommes informés sur ce qu’il y a eu à la télévision hier, sur les amours du président, la garde-robe ou le dernier disque de la présidente, les accidents de voiture de Britney Spears. La plupart des citoyens ne connaissent ni la loi, ni le fonctionnement de la justice, des institutions, de leurs universités, ni la Constitution de leur Etat, ni la géographie du monde qui les entoure, ni le passé de leur pays, en dehors de quelques images d’Epinal.

Un des plus grands chefs d’orchestre du monde dirige le Don Giovanni de Mozart. Le journaliste consacre l’interview à lui demander s’il n’a pas oublié son parapluie, en cas d’averse. Chanteurs, acteurs, sportifs bredouillent à longueur d’antenne, dans un vocabulaire approximatif, des idées reçues. Des guerres rayent de la carte des populations entières dans des pays peu connus. Mais les Français apprennent, grâce à la télévision, qu’un scout a eu une crise d’asthme.

Le plus important, ce sont les gens qui tapent dans des balles ou qui tournent sur des circuits. Après la Coupe de France de football, Roland-Garros, et puis le Tour de France, et puis le Championnat d’Europe de football, et puis... Il y a toujours une coupe de quelque chose. « On la veut tous », titrent les journaux, n’imaginant pas qu’on puisse penser autrement. L’annonce de la non-sélection de Truc ou de Machin, enjeu national, passe en boucle sur France Info. Ça, c’est de l’information. La France retient son souffle. On diffuse à longueur d’année des interviews de joueurs. On leur demande s’ils pensent gagner. Ils répondent invariablement qu’ils vont faire tout leur possible ; ils ajoutent : « C’est à nous maintenant de concrétiser. » Ça, c’est de l’information.

On va interroger les enfants des écoles pour savoir s’ils trouvent que Bidule a bien tapé dans la balle, si c’est « cool ». Afin d’animer le débat politique, les journalistes se demandent si Untel envisage d’être candidat, pense à l’envisager, ne renonce pas à y songer, a peut-être laissé entendre qu’il y pensait. On interpelle les citoyens dans les embouteillages pour deviner s’ils trouvent ça long. Pendant les canicules pour savoir s’ils trouvent ça chaud. Pendant les vacances pour savoir s’ils sont contents d’être en vacances. Ça, c’est de l’information. A la veille du bac, on questionne une pharmacienne pour savoir quelle poudre de perlimpinpin vendre aux étudiants afin qu’ils pensent plus fort. Des journalistes du service public passent une demi-heure à interroger un « blogueur », qui serait le premier à avoir annoncé que Duchose avait dit qu’il pensait sérieusement à se présenter à la présidence de quelque machin. Il s’agit de savoir comment il l’a appris avant les autres. Ça, c’est de l’information. Dès qu’il y a une manifestation, une grève, un mouvement social, quels que soient ses motifs, les problèmes réels, pêcheurs, enseignants, routiers, c’est une « grogne ». Pas une protestation, une colère, un mécontentement, non, une grogne. La France grogne. Ça, c’est de l’information.

On demande au premier venu ce qu’il pense de n’importe quoi, et cette pensée est considérée comme digne du plus grand intérêt. Après quoi, on informe les citoyens de ce qu’ils ont pensé. Ainsi, les Français se regardent. Les journalistes, convaincus d’avoir affaire à des imbéciles, leur donnent du vide. Le public avale ? Les journalistes y voient la preuve que c’est ce qu’il demande.

Cela, c’est 95 % de l’information, même sur les chaînes publiques. Les 5 % restants permettent aux employés d’une industrie médiatique qui vend des voitures et des téléphones de croire qu’ils exercent encore le métier de journalistes. Ce qui est martelé à la télévision, à la radio envahit les serveurs Internet, les journaux, les objets, les vêtements, tout ce qui nous entoure. Le cinéma devient une annexe de la pub. La littérature capitule à son tour.Le triomphe de l’autofiction n’est qu’un phénomène auxiliaire de la « peopolisation » généralisée, c’est-à-dire de l’anéantissement de la réflexion critique par l’absolutisme du : « C’est moi, c’est mon choix, donc c’est intéressant, c’est respectable. »

La bêtise médiatique n’est pas un épiphénomène. Elle conduit une guerre d’anéantissement contre la culture. Il y a beaucoup de combats à mener. Mais, si l’industrie médiatique gagne sa guerre contre l’esprit, tous seront perdus.

Pierre Jourde
Professeur à l’université Stendhal - Grenoble - III. Auteur, notamment, de La Littérature sans estomac, réédition Pocket, Paris, 2003.
Article accessible ici
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G-2L de Poitiers

#29
G-2L de Poitiers , 30 Sep 2014 à 15:25
Mediapart, le fisc et les « salauds »

Voilà l'explication si toutefois vous lisiez de belles saloperies émanant des laquais de l'autre presse, celle des " suce-pets " !

L'article est accessible en cliquant ici
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G-2L de Poitiers

#30
G-2L de Poitiers , 30 Sep 2014 à 21:40
Le thème, y a-t-il un problème de l'islam en France ?
Un face-à-face exclusif entre le journaliste, président et cofondateur de Médiapart Edwy Plenel et le philosophe Alain Finkielkraut sur la question de l’Islam en France.
Le philosophe s'est une nouvelle fois ridiculisé ! Dommage que je ne sois académicien, j'aurais brandi un : " pas en mon nom" !
Le face-à-face commence à 11.14mn et est accessible ici.
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G-2L de Poitiers

#31
G-2L de Poitiers , 12 Oct 2014 à 12:06
C'est clair,
Octobre rose : j'ai le cancer du sein, votre marketing me rend malade !

"Si vous voulez faire avancer la recherche, faites des dons ! Si vous voulez aider les malades, portez vous volontaires pour être bénévoles ! Si vous voulez dépister : envoyez les femmes de votre entourage chez le gynécologue !"

L'article complet est à lire ici

Prenez soin de vous Mesdames...
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G-2L de Poitiers

#32
G-2L de Poitiers , 27 Oct 2014 à 11:54
Les Stress Tests de la BCE, ils nous prennent pour des "cons" !
Vous avez sur tous les supports média cette même litanie écÅ“urante déversée par tous les suppôts de l'économie ultra-libérale à la solde de la finance et vous avez cet article !
Le dernier tableau est le plus explicite.

L'article est à lire ici
NB : Être informé(e) est un effort de chaque instant !!!
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G-2L de Poitiers

#33
G-2L de Poitiers , 31 Oct 2014 à 15:44
Les inégalités ont explosé ces 30 dernières années

Les inégalités économiques atteignent des sommets. Du Ghana à l’Allemagne, de l’Afrique du Sud à la France, le fossé entre les riches et les pauvres se creuse. En 2013, sept personnes sur dix vivaient dans un pays dans lequel l’écart entre les riches et les pauvres est plus grand qu’il y a 30 ans, et en 2014, nous avons calculé que seulement 85 personnes dans le monde détenaient autant que la moitié la plus pauvre de l’humanité.

Les inégalités extrêmes corrompent la politique et freinent la croissance économique.

Elles exacerbent les inégalités entre hommes et femmes, et engendrent une série de problèmes sanitaires et sociaux. Elles entravent la mobilité sociale, condamnant certaines familles à rester pauvres de génération en génération, tandis que d'autres profitent de leurs privilèges d'année en année. Elles alimentent le crime et même des conflits violents. Leurs conséquences corrosives nous affectent tous, mais les répercussions sont pires pour les personnes les plus pauvres.

À l'égalité

Notre tout dernier rapport "À égalité ! Il est temps de mettre fin aux inégalités extrêmes", met en évidence que le fossé entre riches et pauvres se creuse encore davantage et nuit à l'éradication de la pauvreté.

Ce rapport s'intéresse aux causes de la crise des inégalités et envisage des solutions concrètes pour y remédier. S'inspirant d'études de cas du monde entier, il démontre les répercussions des inégalités croissantes sur les pays riches comme sur les pays pauvres, et s'intéresse aux différentes façons dont les citoyens et citoyennes ainsi que les gouvernements y répondent.

- Si l’Inde mettait un terme à l’augmentation des inégalités, elle pourrait mettre fin à l’extrême pauvreté de 90 millions de personnes d'ici 2019.
- En France, les 1% les plus riches possèdent autant que les 70% les moins aisés de la population, soit 46 millions de personnes ! Les fortunes cumulées des familles Bettencourt et Arnault représentent presque autant que ce que possèdent les 20 millions de Français les plus pauvres, soit un tiers de la population. Et ces inégalités s’aggravent, menaçant le pacte social mais aussi la croissance elle-même.
-Si l’on instaurait aujourd’hui un impôt de 1,5% sur les fortunes des milliardaires du monde, les recettes annuelles pourraient permettre de scolariser tous les enfants sur cette planète et d’offrir une couverture santé universelle dans les pays les plus pauvres.

Ce rapport d’Oxfam dresse un portrait saisissant et actuel des inégalités croissantes. Il expose de nombreux exemples de succès dont nous pouvons nous inspirer. J’espère que de nombreux représentants gouvernementaux, dirigeants d’entreprises, organisations de la société civile, et institutions bilatérales et multilatérales étudieront ce rapport.
Graça Machel, Fondatrice de la Graça Machel Trust

Les inégalités extrêmes de revenus et d’actifs que nous constatons dans le monde d’aujourd’hui nuisent à nos économies, nos sociétés et diminuent l’impact de nos politiques. Le rapport d’Oxfam tombe à pic pour nous rappeler que tout effort visant véritablement à mettre un terme à la pauvreté doit se confronter aux choix politiques publics qui créent et entretiennent les inégalités.
Professeur Joseph Stiglitz, université de Columbia, lauréat du prix Nobel de sciences économiques

Nous travaillons sur de nombreux sujets liés aux inégalités, comme l’accès à une couverture santé universelle, la lutte contre l’évasion fiscale ou le changement climatique, qui impacte plus durement les populations les plus vulnérables. Ces inégalités ne sont pas inévitables, elles sont le résultat de choix politiques et économiques. Et nous sommes fermement convaincus que les règles peuvent être changées !

Article accessible ici
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G-2L de Poitiers

#34
G-2L de Poitiers , 03 Nov 2014 à 12:27
Voilà pourquoi à chaque fois que j'entends le mot "réforme", ça m'énerve !

Le Medef propose de supprimer délégués du personnel et CHSCT, et de "licencier sans motif"

Article accessible ici.
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G-2L de Poitiers

#35
G-2L de Poitiers , 17 Nov 2014 à 22:04
Faut-il être à ce point pourri de l'intérieur pour humilier les personnes ayant recours à l'aide sociale !

"Haro sur les tricheurs qui profiteraient du RSA, des allocations chômage ou de la couverture médicale universelle. La chasse aux fraudeurs est devenue un refrain que le gouvernement entonne à son tour. La réalité est bien différente : c’est celle du non-recours aux prestations sociales, du découragement après des mois de démarches et de regards suspicieux. Tandis que l’État économise près de..."

La suite est à lire ici.
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G-2L de Poitiers

#37
G-2L de Poitiers , 12 Déc 2014 à 16:35
Opération de l'air à France Inter

France Inter, c’est à nous. Ce sont nos impôts, nos petits sous, notre redevance. Mais c’est notre histoire surtout, car Radio France est l’enfant de la Résistance.

Pas question, dès lors, de se résigner, d’abandonner l’antenne, d’appeler au « boycott ». Au contraire : on compte bien se bagarrer. Non pas contre France Inter, mais pour elle.

Pour que l’avenir ne s’écrive pas seulement sur des stations privées, bourrées de pubs et de tubes, vendant à Coca-Cola ou Epeda du « temps de cerveau disponible ».

Pour que les auditeurs reprennent la parole, pas seulement à l’antenne, mais au Conseil d’administration.

Quelles sont nos revendications et comment agir en cliquant ici.
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G-2L de Poitiers

#38
G-2L de Poitiers , 26 Fév 2015 à 12:28
Un article publié sur Médiapart aujourd'hui que je partage totalement.

A l'heure où j'écris ces lignes, le nouveau gouvernement grec d'Alexis Tsipras vient de rendre à l'Eurogroupe la liste des réformes envisagées par le pays pour les mois à venir. Nous ne savons encore rien de cette liste, si ce n'est les quelques informations ayant filtré : lutte contre la corruption et l'évasion fiscale, plus grande progressivité de l'impôt, programme de lutte contre la pauvreté... en apparence des mesures plutôt en accord avec les promesses de Syriza.

Pourtant, les médias ont tranché : la Grèce a plié face à l'Allemagne, et tous les gens qui ont naïvement fait confiance à la gauche sont très très déçus. L'affaire est pliée, il n'y a pas d'alternative...

Que les médias se contentent de relayer la propagande des libéraux européens n'a pourtant pas de quoi nous surprendre. Franchement, qui s'attendait à autre chose de leur part ? Après avoir passé toute la campagne grecque à répéter en boucle que Syriza était dangereux pour la démocratie, il fallait bien leur trouver un nouvel angle d'attaque pour torpiller les espoirs des peuples. Dans le fond, ils jouent leur rôle, on ne peut pas leur en vouloir.

Bien plus gênante est l'attitude des personnes pourtant elles-mêmes issues de la gauche radicale, s'empressant de reprendre les mêmes conneries, répétant comme un mantra que « Syriza a trahi ». Car pour tout un pan de la « gauche de la gauche », il suffisait que. Que Syriza dise stop. Annule la dette. Envoie balader l'Europe. Ou toute autre solution magique. Et comme tout ne va pas assez vite, ça y est, c'est la trahison. Et depuis vendredi, ça s'agite sur les murs Facebook des gauchistes, à grands renforts de citations de Manolis Glezos ou de Stathis Kouvélakis -ou plus drôle encore d'articles du Figaro- ; ça joue à qui tiendra la position la plus critique ; ça se satisfait de pouvoir dire « on vous l'avait bien dit », « les réformistes, ce ne sont que des réformistes » ou « l'important c'est les luttes des travailleurs ». Encore une fois, peu importe que le bras de fer continue, que l'on ne sache absolument rien du contenu d'un éventuel accord puisque celui-ci n'existe pas encore. La « trahison » de Syriza permet de se positionner soi-même en tant que pur, et ça, c'est cool, ça fait du bien à l'ego. Tant pis si ça implique de hurler avec les loups, de jouer contre notre camp et de s'enfermer dans une posture de défaite.

En réalité, cette polémique n'est que... : la suite à lire en cliquant
ici

Tommy Lasserre
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G-2L de Poitiers

#39
G-2L de Poitiers , 07 Mar 2015 à 11:43

Les minima sociaux sont loin des critères d’
« une vie décente »

Quel est le budget décent pour un célibataire ou un couple avec deux enfants permettant une participation à la vie sociale dans la France de 2015 ? C'est à cette question de fond que s'est attelé pour la première fois l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES). Dans une étude qui doit être rendue publique vendredi 6 mars, l'organisme indépendant s'est penché sur les besoins incontournables au quotidien, et la distance avec le réel du quotidien des Français. Il faut ainsi entre...
La suite en cliquant ici
L'étude de l'ONPES ayant servi à l'élaboration de cet article est accessible en cliquant
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G-2L de Poitiers

#40
G-2L de Poitiers , 10 Mar 2015 à 12:12
Un article publié dans Le Coq des Bruyères de cette semaine par Anthoni Casanova et que je partage totalement.

"Deux mois après les attentats qui… bon ok. Oui, je sais, c'est ma dixième chronique sur Charlie-Hebdo. Hum… vous avez envie de m'inciter à passer à autre chose ou du moins à changer de sujet de temps en temps ? Eh bien figurez-vous que j'aimerais bien !
D'ailleurs, la semaine prochaine je vais me forcer à vous parler du FN. Lorsque je dis « je vais me forcer » c'est un euphémisme vu que tout me paraît insipide, con et nul en ce moment, et au lieu d'en rire pour « élever » le débat, je n'ai que du mépris et de la rage à donner. Je sais bien que c’est improductif mais je n'arrive pas à agir autrement.

Pourtant, il y en avait à dire sur le procès de DSK dont les témoignages des prostituées accusaient surtout le bonhomme de viol; il y a en à dire sur Poutine et le besoin d'une partie de la gauche de minimiser la dictature russe pour ne pas se retrouver du côté des USA; Il y en à dire, à redire, et à vomir sur le Parti Communiste Français signant l'appel à une réunion publique « contre l'islamophobie et le climat de guerre sécuritaire » en compagnie de l'Union des Organisations Islamiques de France (UOIF, proche des « Frères musulmans »), de Présence musulmane (proche de Tariq Ramadan), des Indigènes de la République ou encore des Indivisibles pour ne citer que les plus calamiteux…
eh voilà, je n'ai pas tenu 3 minutes sans retomber sur un sujet ayant un lien avec Charlie-Hebdo ! Parenthèse, je t'en foutrais de « l’islamophobie » et de tous ceux qui veulent apparenter la critique d'une religion à du racisme, oui je t'en foutrais de ces cons du PCF et du NPA qui préfèrent se réunir avec des religieux qui exècrent la laïcité, plutôt que de marcher avec Charlie sous prétexte qu'Hollande n'est pas assez de gauche !

En vérité, la vérité c'est que je ne décolère pas ! J'ai le sang en ébullition, je me retiens de tout foutre en l'air, j'en deviens presque monomaniaque, je titube en rond, et seule mon aquaphobie m'a empêché à ce jour de me noyer dans un verre d'eau… pour couler dans un verre de blanc. Ma hantise c'est d'entendre : « bon tu vas nous lâcher avec ça, on s’en fout de Charlie, on ne va pas non plus passer 10 ans dessus ».
Si je ne voyais pas les psychologues comme des charlatans, en m'écroulant sur le fameux canapé, je serais capable de voir en chaque tache d'encre de Rorschach la future Une de Charlie-Hebdo. Le dilemme qui me taraude – et je suppose ne pas être le seul dans ce cas – c'est de réfléchir à la manière d'avancer sans avoir le sentiment d'oublier, sans parler de la crainte de ne plus y penser en perdant peu à peu notre vigilance.

Lorsque j'avais l'âge de ne pas être sérieux en ayant 17 ans, je détestais Dieu. N'étant pas encore complètement athée, je pataugeais dans un agnosticisme pessimiste : en gros je n'étais pas tout à fait certain de l'inexistence du divin mais j'étais près à parier que si Dieu existait ça ne pouvait être qu'un sale type. Je l'imaginais injuste, sordide, bête et méchant, un peu comme l'est la mort. Pour moi, ce n'était pas un hasard si les Hommes avaient peur de « sa » colère. N'étant pas du genre à être « docile » face à ce qui m'effraye, j'avais pris le parti de « le » haïr. Dieu me dégoûtait, ça ne pouvait être qu'un con.

Puis, à l'âge où croire au père Fouettard des adultes devient ridicule, je suis devenu totalement athée, abandonnant ainsi mes états d'âme métaphysiques en me faisant débaptiser. J'en avais acquis la conviction que personne ne croyait réellement en Dieu, sinon pour quelle raison pleurer à grosses larmes le « cher disparu » ? Un véritable croyant devrait se réjouir le jour où la faucheuse fait son job, heureux qu'il serait, le bigot, de savoir que son « cher disparu » est à la droite, à la gauche ou sous la robe de Dieu, excusez-moi je ne suis pas doué pour les dispositions de table.

Être certain qu'un bonhomme va vivre au Paradis pour l'éternité, comment ne pas être heureux pour lui ? Fini les souffrances de la vie terrestre et welcome les jardins d'Eden ! Comment ne pas rire et chanter ? Tout simplement parce que le doute est dans la tristesse. Il en va de même pour ce blaireau de kamikaze qui n'accepte pas la lenteur du jugement divin, et qui, pissant de trouille sur lui, endosse les grandes mains d'Allah puisque s'accroupir 5 fois par jour n'est pas assez suffisant pour prouver sa servitude, et il tue… telle une petite merde aux mains sales.

La lutte contre les croyances qui régissent nos vies est primordiale, tout bonnement parce que le droit au blasphème est un combat contre la frayeur et l'irrationnel. Charlie-Hebdo a été attaqué parce qu'il se confrontait à la peur. Le minimum qu'on puisse faire c'est de les aider à être courageux, mais comment me direz-vous ? Je vous le donne en mille mais pour 3 euros : en achetant dès demain leur journal.

Anthony Casanova
Article à lire ici
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G-2L de Poitiers

#41
G-2L de Poitiers , 30 Mar 2015 à 11:27
C'est fou ça, Jean-François Chazerans est muté d'office sous prétexte que : « les agissements de ce professeur ont porté atteinte non seulement à l'image de la fonction enseignante mais à celle du service public de l'Éducation nationale. »
Dites-moi Monsieur le recteur, s'il est si dangereux que ça ce professeur de philosophie à Poitiers, il le sera tout autant là-bas non ?
Charlot va , pas Charlie c'est sûr !
Article accessible ici, et pétition de demande d'annulation de cette absurde sanction à signer .
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G-2L de Poitiers

#43
G-2L de Poitiers , 10 Avr 2015 à 14:10
Affaire Chazerans : Une décision ridicule du recteur !

Voici qui devrait vous permettre d'y voir plus clair en cliquant ici.

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