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la poésie adoucit les moeurs | |
Inaniel de Bordeaux |
Poème de Paul FORT
****************** Il faut nous aimer sur terre, il faut nous aimer vivants Ne crois pas au cimetière il faut nous aimer avant. Ta poussière et ma poussière deviendront le gré des vents |
Inaniel de Bordeaux |
CHANSON DU VA-ET-VIENT DU VENT
Paul FORT ********* Sur ma joue un baiser. Oui, le vent passe. Sur ma joue nulle trace du vent passé. Sur ta joue un baiser. Oui, le vent passe. Sur ta joue nulle trace de vent glissé Sur nos joues un baiser. Oui, le vent passe. Sur nos joues nulle trace du vent glacé. |
mapetiteballe de Liege |
Pose ta vie un moment près des iris sauvages du marais. Demeure un instant dans le secret des arbres. Ne demande rien. N’attends rien. La patience de la terre est infinie. C’est un long murmure depuis la nuit des temps. Ta vie est une éternité. Ne passe pas à côté. Parfois la lenteur. Parfois la précision du mot et l’humilité du chant. Parfois le vent du soleil. Parfois tout en haut des cimes de l’imaginaire. Parfois dans l’abîme du trop et des impasses de la pensée obsédante. Ton petit caillou, pose-le sur ton cÅ“ur. Respire. Ta vie est une éternité. Ne passe pas à côté.
Marais de Lavours en 2012 © Patrick Chemin (2012) Extrait de Guisane |
Inaniel de Bordeaux |
Ouargl. Alors, la, oui, ce texte est très beau.
"Ta vie est une éternité. Ne passe pas à côté." |
mapetiteballe de Liege |
"Je rame, tu rames, il rame
Nous ramons, vous ramez, ils rament.." Bon d'accord, le poème n'est pas très joli, mais il est profond! Euh, oui, je sais ... je |
Domi de Blois |
" Il y a " de Vanessa Paradis
... Parfois on regarde les choses Telles qu'elles sont En se demandant pourquoi Parfois, on les regarde Telles qu'elles pourraient être En se disant pourquoi pas.... Ce qui me conduit à ces mots de sénèque : Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles |
Vergara de Niort |
ce texte est triste mais très beau et je le met en hommage à la personne qui l'a écrit ( ce n'est pas une personnalité mais quelqu'un que j'aime beaucoup)
La tempête déverse son flot de folie La colère gronde et m'envahit La rage au coeur du corps meurtri Au lointain, anéanti JE ME SOUVIENS Tes yeux rouges et hagards, tes mains tremblantes et bleues Ton sourire satyrique ou ton rire tyrannique Ton visage fermé, tes gestes déplacés Tous tes mots destructeurs, tes mensonges ravageurs Une violence infinie, mon angoisse, ta folie Le monstre de mes nuits, la terreur de ma vie Blottie dans l'escalier Tapie dans le grenier Silencieuse, étouffée Ton enfant je l'étais Quel enfant étais-tu, toi qui n'a rien compris ? Quel enfant étais-tu pour me voler ma vie ? Que mon corps éventré au sein de cette mer s'abreuve lentement du nectar apaisant d'une vie... loin de toi. |
mapetiteballe de Liege |
Woaw François! Ce texte est en effet magnifique.. et en même temps .. terrifiant
Il me touche beaucoup, j'adore! |
mapetiteballe de Liege |
De la violence à l'apaisement...
"Avant d’atteindre La lumière Il nous faut longtemps Séjourner sous la voûte Avant d’atteindre parfois La lumière Il nous faut longtemps Compter sur les doigts De la mélancolie Avant d’atteindre Il nous faut demeurer Dans le faisceau De la culpabilité Qui est la sÅ“ur aînée De l’obscurité Puis un jour Le temps qu’il reste Nous éveille à la vie Alors il nous faut demeurer longtemps Dans l’émerveillement Du nuancier Heureux Apaisés" © Patrick Chemin (2013) |
Vergara de Niort |
c'est parfois avec le fer que l'on acquiert la soie effectivement, un beau texte plein de vérité et chargé d'éspoir, génial!
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Noisette29 de Quimper |
Ces textes sont magnifiques...merci
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mapetiteballe de Liege |
Si l'on ose...
Il y a des mots pour toutes les choses..Pour les lèvres..Pour les roses..Des mots pour les métamorphoses..si l'on ose ... Georges Jean |
Pheel de Grenoble |
L'hiver Peul :
https://www.youtube.com/watch?v=Wdew20syXwA |
mapetiteballe de Liege |
Slam magnifique, très envoûtant ...
Merci Philippe |
OceanSwanEternal de Niort |
Qui ne s'est jamais laissé enchaîner
Ne saura jamais c'qu'est la liberté Moi oui, je le sais Je suis un évadé Faut-il pour voir un jour un ciel tout bleu Supporter un ciel noir trois jours sur deux Je l'ai supporté Je suis un évadé Faut-il vraiment se laisser emprisonner Pour connaître le prix de la liberté Moi je le connais Je suis un évadé Est-il nécessaire de perdre la vue Pour espérer des soleils disparus Je les vois briller Je suis un évadé Serge Gainsbourg... ca rejoint un peu ton texte Marianne |
mapetiteballe de Liege |
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OceanSwanEternal de Niort |
« Dix minutes plus tard, je me relevai et m’accroupis devant elle. Je voulais lui demander ce qui n’allait pas mais elle s’était endormie. Assise en tailleur à ses côtés, j’entendais sa paisible respiration. Au-dessus d’une chemise blanche, elle portait un gilet noir brodé dont elle n’avait pas boutonné les deux derniers boutons du haut. La moitié de l’ovale de son visage avait dans la clarté de la lune une délicate pâleur cireuse. Ses lèvres étaient légèrement entrouvertes sur les derniers mots qu’elle n’avait pas dits, le rouge de sa lèvre inférieure avait un peu bavé, sans doute se l’était-elle mordue comme je l’avais déjà vue faire.
En observant ses lèvres, j’eus soudain envie de les embrasser. J’écartai quelques mèches de cheveux sur son front et plaçai ma main sous ses narines pour sentir son souffle tiède. Penchée sur sa bouche, je me relevai précipitamment à la première palpitation de ses paupières. Mais elle ne s’était pas réveillée. Elle marmotta quelques mots et replia ses bras sur sa poitrine, comme si elle avait froid… » Chen Ming à Miao Yan, les deux filles d'Une si jolie robe de Fan Wu |
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