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Sunny671 de Strasbourg

#1
Sunny671 de Strasbourg , 19 Mai 2011 à 09:39
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles, que nous n'osons, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles (Sénèque)
à méditer...
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Sunny671 de Strasbourg

#2
Sunny671 de Strasbourg , 19 Mai 2011 à 10:01
C'est une histoire qu'un ami m'a raconté il y a très longtemps et qui est toujours encore d'actualité !

C'était sur une plage en Italie, j'avais "copiné" avec un grand black qui vendait des ceintures, lunettes et autres colifichets. Nous avions pris l'habitude de papoter en buvant un coca. Je ne sais plus comment c'est venu dans la conversation mais il a pris une poignée de sable dans la main, m'a dit "tu vois il y en a des milliers là" puis il a laissé couler le sable et n'en a gardé qu'un seul grain au milieu de sa grande paluche. "Tu vois sans les autres on n'est rien. Rien qu'un grain de sable..."

sushisan de Strasbourg

#3
sushisan de Strasbourg , 26 Mai 2011 à 19:43
A méditer!!!!
Arthur Schopenhauer,le philosophe,célèbre pessimiste,porte un regard ironique sur les relations sociales,n'hésitant pas à comparer les hommes à des porcs-épics.
L'hiver,les porcs-épics sont ballottés entre deux souffrances.Ou bien ils restent éloignés les uns des autres,et ils souffrent du froid.Ou bien ils se serrent les uns contre les autres pour se tenir chaud, mais alors leurs piquants s'enfoncent dans leurs chairs.Ils cherchent alors une situation intermédiaire acceptable,entre la solitude glacée et la proximité mordante.Avec cette fable,Arthur Schopenhauer résume sous une forme simple un des aspects importants de sa pensée.Comme les porcs-épics en hiver,les hommes sont selon lui poussés les uns vers les autres par le "besoin" de société,né du vide et de la monotonie de leur propre intèrieur,mais leurs nombreuses qualités repoussantes et leurs insupportables défauts les dispersent de nouveau.La distance moyenne qu'ils finissent par découvrir et à laquelle la vie en commun devient possible,c'est la politesse et les bonnes manières.
Friedrich Nietzsche voyait dans ce texte l'état d'esprit d'une société devenue vulgaire,niveleuse.
Sigmund Freud appréciait la parabole,dans laquelle il reconnaissait son propre scepticisme quant au processus de civilisation,nécessaire mais producteur de névroses.

'demain' la suite...
JClaude

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