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Chante, mon fils chante.... | |
CD46 de Liege |
J'emprunte à Juliette Greco le titre de cette superbe chanson - écrite alors que la Grèce vivait sous la dictature des colonels - pour vous inviter à partager ici (et faire éventuellement découvrir) des chansons à thème.
De préférence en français ou accompagnée de sa traduction. |
CD46 de Liege |
Ne me dites pas que ce garçon était fou
Il ne vivait pas comme les autres, c'est tout Et pour quelles raisons étranges Les gens qui n'sont pas comme nous, Ça nous dérange Ne me dites pas que ce garçon n'valait rien Il avait choisi un autre chemin Et pour quelles raisons étranges Les gens qui pensent autrement Ça nous dérange Ça nous dérange [Refrain] : Il jouait du piano debout C'est peut-être un détail pour vous Mais pour moi, ça veut dire beaucoup Ça veut dire qu'il était libre Heureux d'être là malgré tout Il jouait du piano debout Quand les trouillards sont à genoux Et les soldats au garde à vous Simplement sur ses deux pieds, Il voulait être lui, vous comprenez Il n'y a que pour sa musique, qu'il était patriote Il s'rait mort au champ d'honneur pour quelques notes Et pour quelles raisons étranges, Les gens qui tiennent à leurs rêves, Ça nous dérange Lui et son piano, ils pleuraient quelques fois Mais c'est quand les autres n'étaient pas là Et pour quelles raisons bizarres, Son image a marqué ma mémoire, Ma mémoire.. [Refrain] Il jouait du piano debout Il chantait sur des rythmes fous Et pour moi ça veut dire beaucoup Ça veut dire essaie de vivre Essaie d'être heureux, Ça vaut le coup. de Michel Berger |
Gally de Valence |
Petit homme mort au combat- Daniel Balavoine
Etendu, noyé de poussière, Un enfant fixe le néant, Le front humide entouré d'un turban, Il dit que Dieu est grand -and Dans son dos, mouillé de sueur, On peut voir qu'il n'a pas eu le temps De comprendre d'où venait la douleur Qui brise ses tympans Petit homme mort au combat, Qui a pu guider ses pas ? Ivre de prières Rythmées par le glas Petit homme mort au combat, Quel Dieu a pu vouloir ça ? Qui peut être fier De tant de dégâts Et en moi, l'étau se ressère, Quand je vois défiler ces enfants Aveuglés par des hommes aux voeux pervers, Aux hymnes dé-lirants Au delà de toute frontière, Il faut dire à tout esprit naissant Qu'aucune cause ne vaudra jamais La mort d'un innocent -ent Petit homme mort au combat, Quel Dieu a pu vouloir ça ? Qui peut être fier De tant de dégâts Devant ces feux -eux De Haine, De Terre, De Sang -ang -ang, J'espère un peu Quand même, Oh! que l'Homme comprenne Que l'enfant ne sait pas à quoi il consent ! Petit homme mort au combat, Qui a pu guider tes pas ? Ivre de prières Rythmées par le glas Oh, Petit homme mort au combat, Quel Dieu a pu vouloir ça ? Qui peut être fier De tant de dégâts ! |
CD46 de Liege |
Merci Garance pour cette 1ère contribution
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Ninou44 de Orleans |
Une chanson et un clip magnifique pour ceux qui ne connaissent pas, voici le lien :
http://www.youtube.com/watch?v=9kmNA22AILs Earth Song Michael Jackson Earth Song (La Chanson De La Terre) Qu'en est-il du lever du soleil Qu'en est-il de la pluie Qu'en est-il de toutes les choses Que tu as dit que nous devions gagner Qu'en est-il des champs de bataille A notre époque... . c'est fou Qu'en est-il de toutes les choses Que tu as dit être les tiennes et les miennes Ne vous êtes vous jamais arrêté pour voir Tout le sang que nous avons répandu précédemment Ne vous êtes vous jamais arrêté pour voir La Terre qui pleure et les rivages éplorés ? Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Qu'avons-nous fait au monde Regarde ce que nous avons fait Qu'en est-il de toute la paix Que tu as promis à ton fils unique Qu'en est-il des champs fleuris A notre époque... . c'est fou Qu'en est-il de tous les rêves Que tu disais être les tiens et les miens Ne vous êtes vous jamais arrêté pour voir Tous les enfants morts de la guerre Ne vous êtes vous jamais arrêté pour voir La Terre qui pleure et les rivages éplorés Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Je rêvais Je jetais un coup d'oeil au-delà des étoiles Maintenant je ne sais pas où nous sommes Bien que je sache que nous avons dérivé bien loin Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Hey, qu'en est-il d'hier (Qu'en est-il de nous) Qu'en est-il des mers (Qu'en est-il de nous) Les cieux sont en train de s'effondrer (Qu'en est-il de nous) Je ne peux plus respirer (Qu'en est-il de nous) Qu'en est-il de la Terre saignante (Qu'en est-il de nous) Ne pouvons-nous pas sentir ses blessures (Qu'en est-il de nous) Qu'en est-il de la valeur de la nature C'est le nombril de notre planète (1) (Qu'en est-il de nous) Qu'en est-il des animaux (Qu'en est-il de ça) Nous avons changé les royaumes en poussière (Qu'en est-il de nous) Qu'en est-il des éléphants (Qu'en est-il de nous) Avons nous perdu leur confiance (Qu'en est-il de nous) Qu'en est-il des baleines sanglotantes (Qu'en est-il de nous) Nous ravageons les mers (Qu'en est-il de nous) Qu'en est-il des chemins forestiers Brûlés malgré nos appels (Qu'en est-il de nous) Qu'en est-il de la Terre Sainte (Qu'en est-il de ça) Déchirée par la croyance (Qu'en est-il de nous) Qu'en est-il de l'homme commun (Qu'en est-il de nous) Ne pouvons-nous pas le rendre libre (Qu'en est-il de nous) Qu'en est-il des enfants mourant (Qu'en est-il de nous) Ne pouvons-nous pas les entendre pleurer (Qu'en est-il de nous) Où nous sommes-nous trompés Que quelqu'un me dise pourquoi (Qu'en est-il de nous) Qu'en est-il des bébés (Qu'en est-il de ça) Qu'en est-il des jours (Qu'en est-il de nous) Qu'en est-il de toutes leurs joies (Qu'en est-il de nous) Qu'en est-il de l'homme (Qu'en est-il de nous) Qu'en est-il de l'homme pleurant (Qu'en est-il de nous) Qu'en est-il d'Abraham (Qu'en est-il de nous) Que dire de plus sur la mort Nous en foutons-nous ? Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah |
La-Klahss de Valence |
Une Mère - Linda LEMAY
Une mère Ça travaille à temps plein Çà dort un oeil ouvert C'est d'garde comme un chien Çà court au moindre petit bruit... Çà s'lève au petit jour Ça fait des petites nuits. C'est vrai Çà crève de fatigue Ça danse à tout jamais une éternelle gigue Ça reste auprès de sa couvée Au prix de sa jeunesse Au prix de sa beauté. Une mère Çà fait ce que ça peut Çà ne peut pas tout faire Mais ça fait de son mieux. Une mère Ca calme des chamailles Ca peigne d'autres cheveux que sa propre broussaille. Une mère C'est plus comme les autres filles Ça oublie d'être fière Ça vit pour sa famille Une mère Çà s'confie nos bercails C'est pris comme un noyau dans l'fruit de ses entrailles Une mère C'est là qu'ça nous protège Avec les yeux pleins d'eau Les cheveux pleins de neige Une mère A un moment, ça s'courbe, Çà grince quand ça s'penche Ça n'en peut plus d'être lourde Ça tombe, ça se brise une hanche Puis rapidement, ça sombre C'est son dernier dimanche Çà pleure et ça fond à vue d'oeil Çà atteint la maigreur des plus petits cercueils Oh, bien sûr, ça veut revoir ensemble Toute sa progéniture entassée dans sa chambre Et ça fait semblant d'être encore forte Jusqu'à c'que son cadet ait bien r'fermé la porte. Et lorsque, toute seule ça se retrouve Ça attend dignement qu'le firmament s'entrouvre Et puis là, ça se donne le droit De fermer pour la première fois Les deux yeux à la fois. Une mère Çà n'devrait pas partir Mais on n'y peut rien faire Mais on n'y peut rien dire. Une mère, une mère, une mère |
Chipito de Mons |
Dans le même registre que La-Khlass, du même auteur/interprête:
Donnez-lui la passion, donnez-lui ce qui fait, Que quand tout est bidon, quelque chose reste vrai, Donnez-lui cette flamme, qui ne s'éteint jamais, Qui survit même aux drames, les plus longs, les plus laids. Donnez-lui la passion, avant de m'inviter, Dans votre grande maison, dans votre éternité, Ce sera sa bouée, son instinct de survie, Quand j'irai vous r'trouver, dans votre paradis. Donnez-lui la passion, creusez-lui l'appétit, Pour qu'elle ait des raisons, de mordre dans sa vie. Si vous prenez la mienne, donnez-lui au moins ça, Pour soulager sa peine, pour remplacer ma voix Quand ma jeune malheureuse, cherchera le sommeil Que j'chanterai sa berceuse, du haut de vot' soleil Donnez-lui la passion, pour qu'elle tende l'oreille, Qu'elle entende ma chanson, et qu'elle s'en émerveille, Donnez-lui la passion, pour qu'elle s'y accroche, Si le monde est trop con, si la vie est trop moche. Donnez-lui la passion, la passion qui transporte, Qui lui fera comme un pont, au-dessus de sa mère morte, Si je m'en vais si tôt, qu'j'la verrai pas grandir, Donnez-lui ce cadeau, qui l'empêchera d'mourir. J'voudrais pas qu'elle s'ennuie, j'voudrais pas qu'elle m'en veuille, Elle a l'coeur trop petit, pour porter mon gros deuil. Donnez-lui la passion, pour qu'elle ait le cÅ“ur gros, Et puis la permission, d'éclater en sanglots. Donnez-lui la passion, pour qu'elle ait du courage, Pour qu'elle ait une mission, ce sera mon héritage, Donnez-lui cette richesse, et j'promets de n'pas geindre, Même s'il faut que j'la laisse, pour aller vous rejoindre. Ne me faites pas faux bond, c'est tout c'que je vous demande Donnez-lui la passion, pour qu'elle devienne grande. Je n'veux pas m'en aller, j'veux vieillir avec elle, Mais si vous décidez, de m'piéger dans vot'ciel, Qu'est-ce que vous voudriez, que je fasse de mes ailes, Si elle peut pas voler, ma petite hirondelle ? Si jamais j'déménage, sans l'avertir avant, Que j'pars en coup de vent, vers votre grand nuage, Que je pars pour de bon, et que je l'abandonne, Donnez-lui la passion, et faites qu'elle me pardonne. |
kangourou de Valence |
Ces petits riens De S. Gainsbourg
Mieux vaut n´penser à rien Que n´pas penser du tout Rien c´est déjà Rien c´est déjà beaucoup On se souvient de rien Et puisqu´on oublie tout Rien c´est bien mieux Rien c´est bien mieux que tout Mieux vaut n´penser à rien Que de penser à vous Ça n´me vaut rien Ça n´me vaut rien du tout Comme si de rien N´était je pense à tous Ces petits riens Qui me venaient de vous Si c´était trois fois rien Trois fois rien entre nous Evidemment Cà ne fait pas beaucoup Ce sont ces petits riens Que j´ai mis bout à bout Ces petits riens Qui me venaient de vous Mieux vaut pleurer de rien Que de rire de tout Pleurer pour un rien C´est déjà beaucoup Mais vous vous n´avez rien Dans le cÅ“ur et j´avoue Je vous envie Je vous en veux beaucoup Ce sont ces petits riens Qui me venaient de vous Les voulez-vous? Tenez ! Que voulez-vous? Moi je ne veux pour rien Au monde plus rien de vous Pour être à vous Faut être à moitié fou. |
Gally de Valence |
Lavillier, Noir et Blanc...imparable
C´est une ville que je connais Une chanson que je chantais. Y a du sang sur le trottoir C´est sa voix, poussière brûlée C´est ses ongles sur le blindé. Ils l´ont battu à mort, il a froid, il a peur J'entends battre son cÅ“ur. De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur. Po Na Ba Mboka Nionso Pe Na Pikolo Nionso Il vivait avec des mots Qu´on passait sous le manteau Qui brillaient comme des couteaux. Il jouait d´la dérision Comme d´une arme de précision. Il est sur le ciment, mais ses chansons maudites On les connaît par cÅ“ur, La musique parfois a des accords majeurs Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs. De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur. La musique est un cri qui vient de l´intérieur. Ça dépend des latitudes Ça dépend d´ton attitude C´est cent ans de solitude. Y a du sang sur mon piano Y a des bottes sur mon tempo. Au-dessous du volcan, je l´entends, je l´entends J´entends battre son cÅ“ur. La musique parfois a des accords mineurs Qui font grincer les dents du grand libérateur. De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur. La musique est un cri qui vient de l´intérieur. C´est une ville que je connais Une chanson que je chantais Une chanson qui nous ressemble. C´est la voix de Mandela Le tempo docteur Fela Ecoute chanter la foule Avec les mots qui roulent et font battre son cÅ“ur. De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur. La musique est un cri qui vient de l´intérieur Po Na Ba Mboka Nionso... Pe Na Pikolo Nionso |
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