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9 messages

Chante, mon fils chante....

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CD46 de Liege

#1
CD46 de Liege , 02 Fév 2014 à 10:58
J'emprunte à Juliette Greco le titre de cette superbe chanson - écrite alors que la Grèce vivait sous la dictature des colonels - pour vous inviter à partager ici (et faire éventuellement découvrir) des chansons à thème.
De préférence en français ou accompagnée de sa traduction.
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CD46 de Liege

#2
CD46 de Liege , 02 Fév 2014 à 11:03
Ne me dites pas que ce garçon était fou
Il ne vivait pas comme les autres, c'est tout
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui n'sont pas comme nous,
Ça nous dérange

Ne me dites pas que ce garçon n'valait rien
Il avait choisi un autre chemin
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui pensent autrement
Ça nous dérange
Ça nous dérange

[Refrain] :
Il jouait du piano debout
C'est peut-être un détail pour vous
Mais pour moi, ça veut dire beaucoup
Ça veut dire qu'il était libre
Heureux d'être là malgré tout
Il jouait du piano debout
Quand les trouillards sont à genoux
Et les soldats au garde à vous
Simplement sur ses deux pieds,
Il voulait être lui, vous comprenez

Il n'y a que pour sa musique, qu'il était patriote
Il s'rait mort au champ d'honneur pour quelques notes
Et pour quelles raisons étranges,
Les gens qui tiennent à leurs rêves,
Ça nous dérange

Lui et son piano, ils pleuraient quelques fois
Mais c'est quand les autres n'étaient pas là
Et pour quelles raisons bizarres,
Son image a marqué ma mémoire,
Ma mémoire..

[Refrain]

Il jouait du piano debout
Il chantait sur des rythmes fous
Et pour moi ça veut dire beaucoup
Ça veut dire essaie de vivre
Essaie d'être heureux,
Ça vaut le coup.


de Michel Berger

Gally de Valence

#3
Gally de Valence , 02 Fév 2014 à 11:27
Petit homme mort au combat- Daniel Balavoine

Etendu, noyé de poussière,
Un enfant fixe le néant,
Le front humide entouré d'un turban,
Il dit que Dieu est grand -and

Dans son dos, mouillé de sueur,
On peut voir qu'il n'a pas eu le temps
De comprendre d'où venait la douleur
Qui brise ses tympans

Petit homme mort au combat,
Qui a pu guider ses pas ?
Ivre de prières
Rythmées par le glas

Petit homme mort au combat,
Quel Dieu a pu vouloir ça ?
Qui peut être fier
De tant de dégâts


Et en moi, l'étau se ressère,
Quand je vois défiler ces enfants
Aveuglés par des hommes aux voeux pervers,
Aux hymnes dé-lirants

Au delà de toute frontière,
Il faut dire à tout esprit naissant
Qu'aucune cause ne vaudra jamais
La mort d'un innocent -ent

Petit homme mort au combat,
Quel Dieu a pu vouloir ça ?
Qui peut être fier
De tant de dégâts

Devant ces feux -eux
De Haine,
De Terre,
De Sang -ang -ang,
J'espère un peu
Quand même,
Oh! que l'Homme comprenne
Que l'enfant ne sait pas à quoi il consent !

Petit homme mort au combat,
Qui a pu guider tes pas ?
Ivre de prières
Rythmées par le glas

Oh,
Petit homme mort au combat,
Quel Dieu a pu vouloir ça ?
Qui peut être fier
De tant de dégâts !
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CD46 de Liege

#4
CD46 de Liege , 02 Fév 2014 à 11:33
Merci Garance pour cette 1ère contribution

Ninou44 de Orleans

#5
Ninou44 de Orleans , 02 Fév 2014 à 11:53
Une chanson et un clip magnifique pour ceux qui ne connaissent pas, voici le lien :
http://www.youtube.com/watch?v=9kmNA22AILs

Earth Song Michael Jackson
Earth Song (La Chanson De La Terre)

Qu'en est-il du lever du soleil
Qu'en est-il de la pluie
Qu'en est-il de toutes les choses
Que tu as dit que nous devions gagner
Qu'en est-il des champs de bataille
A notre époque... . c'est fou
Qu'en est-il de toutes les choses
Que tu as dit être les tiennes et les miennes
Ne vous êtes vous jamais arrêté pour voir
Tout le sang que nous avons répandu précédemment
Ne vous êtes vous jamais arrêté pour voir
La Terre qui pleure et les rivages éplorés ?

Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah
Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah
Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah
Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah

Qu'avons-nous fait au monde
Regarde ce que nous avons fait
Qu'en est-il de toute la paix
Que tu as promis à ton fils unique
Qu'en est-il des champs fleuris
A notre époque... . c'est fou
Qu'en est-il de tous les rêves
Que tu disais être les tiens et les miens
Ne vous êtes vous jamais arrêté pour voir
Tous les enfants morts de la guerre
Ne vous êtes vous jamais arrêté pour voir
La Terre qui pleure et les rivages éplorés

Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah
Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah
Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah
Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah

Je rêvais
Je jetais un coup d'oeil au-delà des étoiles
Maintenant je ne sais pas où nous sommes
Bien que je sache que nous avons dérivé bien loin

Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah
Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah
Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah
Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah
Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah
Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah
Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah
Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah

Hey, qu'en est-il d'hier
(Qu'en est-il de nous)
Qu'en est-il des mers
(Qu'en est-il de nous)
Les cieux sont en train de s'effondrer
(Qu'en est-il de nous)
Je ne peux plus respirer
(Qu'en est-il de nous)
Qu'en est-il de la Terre saignante
(Qu'en est-il de nous)
Ne pouvons-nous pas sentir ses blessures
(Qu'en est-il de nous)
Qu'en est-il de la valeur de la nature

C'est le nombril de notre planète (1)
(Qu'en est-il de nous)
Qu'en est-il des animaux
(Qu'en est-il de ça)
Nous avons changé les royaumes en poussière
(Qu'en est-il de nous)
Qu'en est-il des éléphants
(Qu'en est-il de nous)
Avons nous perdu leur confiance
(Qu'en est-il de nous)
Qu'en est-il des baleines sanglotantes
(Qu'en est-il de nous)
Nous ravageons les mers
(Qu'en est-il de nous)
Qu'en est-il des chemins forestiers


Brûlés malgré nos appels
(Qu'en est-il de nous)
Qu'en est-il de la Terre Sainte
(Qu'en est-il de ça)
Déchirée par la croyance
(Qu'en est-il de nous)
Qu'en est-il de l'homme commun
(Qu'en est-il de nous)
Ne pouvons-nous pas le rendre libre
(Qu'en est-il de nous)
Qu'en est-il des enfants mourant
(Qu'en est-il de nous)
Ne pouvons-nous pas les entendre pleurer
(Qu'en est-il de nous)
Où nous sommes-nous trompés


Que quelqu'un me dise pourquoi
(Qu'en est-il de nous)
Qu'en est-il des bébés
(Qu'en est-il de ça)
Qu'en est-il des jours
(Qu'en est-il de nous)
Qu'en est-il de toutes leurs joies
(Qu'en est-il de nous)
Qu'en est-il de l'homme
(Qu'en est-il de nous)
Qu'en est-il de l'homme pleurant
(Qu'en est-il de nous)
Qu'en est-il d'Abraham
(Qu'en est-il de nous)
Que dire de plus sur la mort

Nous en foutons-nous ?

Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah
Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah

La-Klahss de Valence

#6
La-Klahss de Valence , 02 Fév 2014 à 12:20
Une Mère - Linda LEMAY

Une mère
Ça travaille à temps plein
Çà dort un œoeil ouvert
C'est d'garde comme un chien
Çà court au moindre petit bruit...
Çà s'lève au petit jour
Ça fait des petites nuits.
C'est vrai
Çà crève de fatigue
Ça danse à tout jamais une éternelle gigue
Ça reste auprès de sa couvée
Au prix de sa jeunesse
Au prix de sa beauté.

Une mère
Çà fait ce que ça peut
Çà ne peut pas tout faire
Mais ça fait de son mieux.

Une mère
Ca calme des chamailles
Ca peigne d'autres cheveux que sa propre broussaille.

Une mère
C'est plus comme les autres filles
Ça oublie d'être fière
Ça vit pour sa famille

Une mère
Çà s'confie nos bercails
C'est pris comme un noyau dans l'fruit de ses entrailles

Une mère
C'est là qu'ça nous protège
Avec les yeux pleins d'eau
Les cheveux pleins de neige

Une mère
A un moment, ça s'courbe,
Çà grince quand ça s'penche
Ça n'en peut plus d'être lourde
Ça tombe, ça se brise une hanche
Puis rapidement, ça sombre
C'est son dernier dimanche
Çà pleure et ça fond à vue d'oeil
Çà atteint la maigreur des plus petits cercueils
Oh, bien sûr, ça veut revoir ensemble
Toute sa progéniture entassée dans sa chambre
Et ça fait semblant d'être encore forte
Jusqu'à c'que son cadet ait bien r'fermé la porte.

Et lorsque, toute seule ça se retrouve
Ça attend dignement qu'le firmament s'entrouvre
Et puis là, ça se donne le droit
De fermer pour la première fois
Les deux yeux à la fois.

Une mère
Çà n'devrait pas partir
Mais on n'y peut rien faire
Mais on n'y peut rien dire.

Une mère, une mère, une mère

Chipito de Mons

#7
Chipito de Mons , 03 Fév 2014 à 08:20
Dans le même registre que La-Khlass, du même auteur/interprête:


Donnez-lui la passion, donnez-lui ce qui fait,
Que quand tout est bidon, quelque chose reste vrai,
Donnez-lui cette flamme, qui ne s'éteint jamais,
Qui survit même aux drames, les plus longs, les plus laids.

Donnez-lui la passion, avant de m'inviter,
Dans votre grande maison, dans votre éternité,
Ce sera sa bouée, son instinct de survie,
Quand j'irai vous r'trouver, dans votre paradis.

Donnez-lui la passion, creusez-lui l'appétit,
Pour qu'elle ait des raisons, de mordre dans sa vie.
Si vous prenez la mienne, donnez-lui au moins ça,
Pour soulager sa peine, pour remplacer ma voix
Quand ma jeune malheureuse, cherchera le sommeil
Que j'chanterai sa berceuse, du haut de vot' soleil

Donnez-lui la passion, pour qu'elle tende l'oreille,
Qu'elle entende ma chanson, et qu'elle s'en émerveille,
Donnez-lui la passion, pour qu'elle s'y accroche,
Si le monde est trop con, si la vie est trop moche.

Donnez-lui la passion, la passion qui transporte,
Qui lui fera comme un pont, au-dessus de sa mère morte,
Si je m'en vais si tôt, qu'j'la verrai pas grandir,
Donnez-lui ce cadeau, qui l'empêchera d'mourir.

J'voudrais pas qu'elle s'ennuie, j'voudrais pas qu'elle m'en veuille,
Elle a l'coeur trop petit, pour porter mon gros deuil.
Donnez-lui la passion, pour qu'elle ait le cœur gros,
Et puis la permission, d'éclater en sanglots.
Donnez-lui la passion, pour qu'elle ait du courage,
Pour qu'elle ait une mission, ce sera mon héritage,
Donnez-lui cette richesse, et j'promets de n'pas geindre,
Même s'il faut que j'la laisse, pour aller vous rejoindre.

Ne me faites pas faux bond, c'est tout c'que je vous demande
Donnez-lui la passion, pour qu'elle devienne grande.
Je n'veux pas m'en aller, j'veux vieillir avec elle,
Mais si vous décidez, de m'piéger dans vot'ciel,
Qu'est-ce que vous voudriez, que je fasse de mes ailes,
Si elle peut pas voler, ma petite hirondelle ?
Si jamais j'déménage, sans l'avertir avant,
Que j'pars en coup de vent, vers votre grand nuage,
Que je pars pour de bon, et que je l'abandonne,
Donnez-lui la passion, et faites qu'elle me pardonne.

kangourou de Valence

#8
kangourou de Valence , 03 Fév 2014 à 08:42
Ces petits riens De S. Gainsbourg

Mieux vaut n´penser à rien
Que n´pas penser du tout
Rien c´est déjà
Rien c´est déjà beaucoup
On se souvient de rien
Et puisqu´on oublie tout
Rien c´est bien mieux
Rien c´est bien mieux que tout

Mieux vaut n´penser à rien
Que de penser à vous
Ça n´me vaut rien
Ça n´me vaut rien du tout
Comme si de rien
N´était je pense à tous
Ces petits riens
Qui me venaient de vous

Si c´était trois fois rien
Trois fois rien entre nous
Evidemment
Cà ne fait pas beaucoup
Ce sont ces petits riens
Que j´ai mis bout à bout
Ces petits riens
Qui me venaient de vous

Mieux vaut pleurer de rien
Que de rire de tout
Pleurer pour un rien
C´est déjà beaucoup
Mais vous vous n´avez rien
Dans le cÅ“ur et j´avoue
Je vous envie
Je vous en veux beaucoup

Ce sont ces petits riens
Qui me venaient de vous
Les voulez-vous?
Tenez ! Que voulez-vous?
Moi je ne veux pour rien
Au monde plus rien de vous
Pour être à vous
Faut être à moitié fou.

Gally de Valence

#9
Gally de Valence , 04 Fév 2014 à 22:08
Lavillier, Noir et Blanc...imparable

C´est une ville que je connais
Une chanson que je chantais.
Y a du sang sur le trottoir
C´est sa voix, poussière brûlée
C´est ses ongles sur le blindé.
Ils l´ont battu à mort, il a froid, il a peur
J'entends battre son cœur.
De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur.
Po Na Ba Mboka Nionso Pe Na Pikolo Nionso
Il vivait avec des mots
Qu´on passait sous le manteau
Qui brillaient comme des couteaux.
Il jouait d´la dérision
Comme d´une arme de précision.
Il est sur le ciment, mais ses chansons maudites
On les connaît par cÅ“ur,
La musique parfois a des accords majeurs
Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs.
De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l´intérieur.
Ça dépend des latitudes
Ça dépend d´ton attitude
C´est cent ans de solitude.
Y a du sang sur mon piano
Y a des bottes sur mon tempo.
Au-dessous du volcan, je l´entends, je l´entends
J´entends battre son cÅ“ur.
La musique parfois a des accords mineurs
Qui font grincer les dents du grand libérateur.
De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l´intérieur.

C´est une ville que je connais
Une chanson que je chantais
Une chanson qui nous ressemble.

C´est la voix de Mandela
Le tempo docteur Fela
Ecoute chanter la foule
Avec les mots qui roulent et font battre son cœur.
De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l´intérieur
Po Na Ba Mboka Nionso... Pe Na Pikolo Nionso

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