Sruol123 de Nimes
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#1Sruol123 de Nimes
, 24 Nov 2019 à 11:51 Tu t'es donnée à moi
comme une femme qui se noie.
Je t'ai pris dans mes bras,
Oh ma belle, pour moi tu ne fus pas un poids !
Or si ton être entier est une plume d'oie,
Tes pensées sont plurielles comme les veines d'un bois.
Attaché à ton âme qui m'échappait souvent,
J'ai voulu te protéger, parfois maladroitement.
Je t'aimais tant que j'aurais bien donné
une partie de mon sang.
Car je voulais t'arracher à la contrariété
issue de tes tourments.
Je l'ai voulu souvent, rien n'était trop grand
Pour te voir enfin heureuse avec moi totalement.
Mais chaque homme est limité et borné par le temps,
Et l'espace de ma vie ne fut pas suffisant.
Il eut fallu que je puisse nous protéger
de l'espace et du temps.
Mon amie bien aimée, ces deux la, tu sais,
ne sont pas bons amants.
Te dire que je t'aime encore est une banalité.
Savoir que tu m'aimes toujours est une atrocité.
Mais notre amour semble emprisonné
Par des miasmes restreignant le besoin d'entièreté.
Les choses et les êtres se lient pour une finalité.
Comme l'amour qui ne peut vivre qu'en pleine liberté.
Des démons irréels ne doivent pas l'entraver.
Il est venu le temps de ta vie les jeter.
La vie a installé en nous des douleurs cachées,
ma douce bien aimée.
Et je ne peux que voir mes forces s'épuiser
à vouloir te porter.
Car ton âme trop blessée mériterait d'être pansée,
Pour que de tes peurs libérée,
tu puisses comme tu le veux m'aimer !
Aussi gémissons nous ensemble d'en être prisonniers !
Ma belle amie, pardonnons nous nos faiblesses,
Même si elles nous agressent.
Ce sont des maudites souffrances qui entravent lourdement
Notre amour en ce temps.
Tu m'as imprégné de ton âme,
je t'ai grisée de mon corps en étant ton amant.
Femme absolue, Oh ma Dame !
Nos êtres furent attirés comme le sont les aimants.
Rassures-toi, ma Mie,
Notre tendresse partagée ne peut qu'irradier nos vies.
Elle subsistera si tant
qu'elle restera aimanté la haut en notre firmament !
Que cette volonté de rester unis abatte nos barricades,
Qu'elle enléve nos chaînes
qui sont si bien cachées derrière nos dérobades.
Car ces prisons sont surhumaines.
J'aimerais que nos âmes dépassent nos douleurs
et restent réunies,
Pour que l'amour qui libére parcourt nos deux vies !
Et apaise nos cœurs.
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