petites histoires, récits, fiction..

"il m'a dit que j'navet[...] qu'elle navet [...]" ....
Tu l'as dérangé pendant qu'il mangeait sa soupe ou quoi??
Bon je laisse ce grand homme méditer dans son champ de navets pendant que moi je file sous ma couette qui m'inspire des citations autre que celles de son saint patron...

"L'amour est un grand restaurateur d'oeuvres d'art. Il redonne, au monde qui nous entoure, l'éclat et les couleurs de notre enfance: le ciel est plus bleu, le poisson rouge plus lumineux, l'herbe plus verte, les champs de colza plus jaunes et les roses rouges s'habillent d'un vermeille éclatant." [moi!!]

Salut à tous, bon pour la suite de mon histoire, qui n'est pas science fiction, mais tout simplement vrai, je suis dans la suite....Et j'espère ne jamais écrire la fin.....

Pour ce qui est de l'Emerhomme:
Je trouve dommage qu'il est besoin de tant de références...
Trop de références tuent la référence!
Et surtout, si justement une personne comme moi dénué de références essaie de comprendre quelque chose, il s'y perd!
Alors que peut être Emerhomme a peur d'aimer?
Je dirais, qu'aimer sans compter, c'est aimer sans comprendre...Je veux préserver la magie du mot "Amour"...
La femme à autant peur que l'homme en Amour....
...............................GX

pas mal vu coco ! Je crois bien que tu tiens un sujet là ! Avec çà on pourrait faire une histoire : l'homme qui avait peur d'aimer !
bon, tu fais la pige ? allez à la revoyure, Coco !

Je suis dsl si je t'ai offusqué, ce n'était pas le but.
Pour Coco, tu voulais dire " le coq "
C'est plutôt flatteur...merci

Mais non Coco pas de lézard.. C'est très sérieux, tu peux écrire là dessus, ça serait bien. Je ne suis pas offusqué, vas y à fond !

Développe! pas inspiré...

eh ben tu vois, j'ai publié un poème sur ce sujet : les amours frileuses. Il me semble que cela illustre assez bien le thème de la peur d'aimer. Il est sur le topic des poèmes.
J'eusse aimé que vous me donnassiez votre opinion, chers daily friendelais

Sur un autre site de c?urs solitaires, ce poème a été assez apprécié. Sur un autre site encore de poésie, il n'a pas été compris, trop intello semblerait-il, et sur le site DF alors je ne sais s'il a répondu à la problématique de Mme C-clair pour laquelle l'amour est comme une évidence : on n'aime ou on n'aime pas.. (voir petite discussion plus haut)

A cette évidence, moi je n'y crois pas. On peut se faire manipuler par soi-même en toute inconscience évidemment. Je suis bien placé pour savoir que l'on peut courir longtemps après des chimères, histoire de bien s'illusionner. Donc dans ces conditions, l'amour n'est pas rationnel et ne le sera jamais. On aime mieux dans ce cas là courir après un rêve qu'affronter une dure réalité !

On aime quelqu'un ou on aime le reflet que nous renvoie cette personne de soi-même ? Voilà la question. Aime t-on vraiment l'Autre ou notre narcissisme par exemple lorsqu'en couple, on a une cour autour de soi qu'on se garde bien de décourager ?
Aime t-on vraiment quelqu'un lorsqu'on est pas en mesure de le signifier nettement aux prétendants autour de soi ?
Après tout, personne aujourd'hui n'est obligé de prendre le rôle de Pénelope qui attendait patiemment son Ulysse et décourageait comme elle le pouvait les prétendants (20 ans : quelle vie !)
Mais j'ai un doute à chaque fois qu'un homme ou une femme, se dit en couple et n'est pas en mesure de l'avouer à tous celles et tous ceux qui viennent jouer les sirènes ou les dénicheurs.
C'est compliqué l'amour, n'est ce pas ?

C'est loin d'être une évidence, voilà ce que serait mon avis, si quelqu'un me le demandait, bien entendu !

oui ce n'est pas si simple....mais je crois que ce n'est pas tres difficile d'aimer non plus....on en reparle....a plus

Bon je vais tenter donner mon p'tit (vu l'heure!) point de vue sur le débat que lance Laurent

"on peut courir longtemps après des chimères, histoire de bien s'illusionner. Donc dans ces conditions, l'amour n'est pas rationnel et ne le sera jamais."
==> Soit la personne est en couple et le rêve après lequel elle court est son Autre (cas du couple où les sentiments de l'un se meurt par ex) et alors il s'agit bien d'amour rationel.
Soit la personne n'est pas en couple et ce n'est pas d'amour dont il s'agit mais d'une simple attirance nourrie par l'imagination qui finit par se transformer en "illusion" d'amour.


"On aime quelqu'un ou on aime le reflet que nous renvoie cette personne de soi-même ? Voilà la question."
==> N'y a-t-il pas des gens malheureux dans leur couple mais qui ne restent que par Amour? Le reflet que renvoie l'autre est loin, dans ce cas, d'être positif! Et il faut alors beaucoup de courage pour un jour s'éloigner de cette personne qu'on aime pour ne pas continuer à se détruire soi-même.
Et puis, "Aimer le reflet de soi-même"... ne concerne qu'une catégorie de gens, non?


"Aime t-on vraiment l'Autre ou notre narcissisme par exemple lorsqu'en couple, on a une cour autour de soi qu'on se garde bien de décourager ?" ==> Si ils/elles ne les découragent pas, c'est qu'ils ne peuvent pas se passer d'amants/maîtresses. Effectivement, on peut se demander s'ils/elles aiment vraiment l'autre et pourquoi elles s'obstinent à rester (voir à ne pas laisser partir l'autre!).
Ces personnes sont-elles narcissiques ou aiment-elles l'interdit? Est-ce un besoin maladif de possession? de variété? ..... Je ne sais pas mais "narcissique" est peut-être un qualifiquatif qui ne s'applique qu'à une partie de ces personnes.


" Aime t-on vraiment quelqu'un lorsqu'on est pas en mesure de le signifier nettement aux prétendants autour de soi ?"
==> Il y a les gens qui le disent à tout va, à qui veut bien l'entendre (même le coiffeur et le boucher y ont droit!) mais il y a aussi des personnes qui considèrent que leur vie privée n'a pas besoin d'être déballée sur la voie publique. Et puis, si les prétendants se font déclarants, ont-ils nécessairement besoin de connaître la situation amoureuse de la personne pour être repoussé(e)s? Je ne pense pas. Cet autre n'est pas toujours (voir peu souvent ou même rarement) l'obstacle....


"Mais j'ai un doute à chaque fois qu'un homme ou une femme, se dit en couple et n'est pas en mesure de l'avouer à tous celles et tous ceux qui viennent jouer les sirènes ou les dénicheurs." ==> Euhhh... là, j'avoue que je n'ai pas bien compris ce que tu voulais dire! "se dit en couple mais n'est pas en mesure de l'avouer" (d'avouer quoi?)


"C'est compliqué l'amour, n'est ce pas ?"==> Bah non!! Ce qui est compliqué c'est de conjuguer "aimer" et "être aimer" au même temps!

Voilà, ce n'est que mon p'tit point de vue que je partage avec moi-même

Et maintenant

Mme C-clair : vous vous êtes prise au jeu. C'est de ma faute si le but de la rubrique a été ainsi détourné pour devenir un lieu de discussion alors qu'il est prévu pour la mise en ligne d'histoires, de contes et de leurs commentaires..

Comme il me brule quand même de continuer cette discussion, je viens à l'instant de créer une nouvelle rubrique pour me permettre de te répondre sans compromettre cette rubrique (qui n'est plus alimentée d'ailleurs, à mon grand dam ! ).

M C-clair je vais vous répondre, et vous ne l'emporterez pas en enfer (parce qu'avec enfer, ça rime !)..

Oui, moi je commencerai par dire: Je m'aime!
Ce qui me facilite la tache dans mes relations amoureuses,
je n'attend pas après l'autre pour être aimer, c'est déjà fait!! Et je ne rigole pas!!!!!!!

De plus, aimer l'autre n'est possible que seulement et si seulement si il y a du désir( intellectuel, physique,affectif...) dans la réciprocité!

Et pour ma part, le mot je t'aime sous entend un engagement bien plus profond que le simple fait de regarder l'autre dans les yeux à un des moments les plus intenses, non!! non mais!
Trop facile!!!

Je t'aime doit se dire à un moment modéré, il dois avoir toute la signification qu'il comporte, " JE T'AIME "
On doit pouvoir entendre:
-je m'engage pour l'éternité.
-je dépose mon coeur entre tes mains....
-je t'offre ma vie dans la confiance.
-je te veux tellement de bien................................
.......ETC......ETC..........ETC

Evidemment pour les petits joueurs qui ne croient en rien, autant dire je t'aime à une prostituée après l'avoir réglée, ou pisser dans un violon, le résultat sera le même....

Bref, moi en tout cas, je ne dis jamais "je t'aime" à une femme, pendant longtemps, jusqu'au jour ou après avoir pesé la relation, ressenti nos sentiments, nos désirs, nos envies..., je lui dirais je TM ou je m'en vais, car l'amour est le seul vrai moteur d'une union, donc pas de triche!!!

Oui, je TM, je le dis à mes enfants très souvent....Je les adores fort!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

ps: par moment j'ai des petites envies de dire un je TM tout léger à certaines personnes quand je suis touché par leur mots, leur attentions, leur intentions....

Bon sur ce, je bouger mes fesses.....

GX

Merci Georges de nous avoir livré sur cette rubrique, une histoire fort attachante..
Moi aussi je TM Georges (quoique tu piques un peu )
Si tu veux poursuivre le débat, vas sur l'autre rubrique, je viens de la créer pour cela !
Mais Surtout, n'hésite surtout pas à nous faire part de tes petites histoires ou contes ou autres.

C'est fait mon ami......la suite suit......

Une petite histoire à l'attention de l'initiateur de ce forum ; Laurent (Malaurjo) en espérant qu'il puisse la lire là où il est cette semaine (soigne toi bien l'ami).

METAPHORE

Elle s?était arrêtée, alors qu?elle était en vacance de sentiments, dans ce petit village presque par hasard.

Presque par hasard car, d?un caractère bien trempé, elle s?obligeait toujours à maîtriser, dominer et diriger le sort. Elle ne voulait pas lui laisser trop de place et elle avait pour principe de le provoquer.

Pour faire de nouvelles découvertes, il lui arrivait fréquemment de poser son index, les yeux fermés, sur un point d?une carte routière étalée devant elle et de décider d?aller y explorer les lieux.

Une fois le doigt posé sur un site, elle décidait de le visiter sans attendre. Elle préparait alors minutieusement son voyage et elle aimait à se faire belle pour le jour de la découverte. Elle s?achetait de nouveaux vêtements, allait chez le coiffeur et l?esthéticienne juste avant son départ.

D?habitude, elle ne séjournait jamais longtemps sur les lieux, juste le temps d?en découvrir tous les attraits, en sentir tous les parfums et goûter toutes les saveurs de ce site jusque là inconnu. Découvrir et jouir de ces heures où elle quitterait le quotidien et ses soucis familiaux étaient ses seules motivations. Puis, dès qu?elle considérait avoir suffisamment exploré le territoire, elle rangeait son baise-en-ville et retournait à ses occupations habituelles : travail, éducation des enfants (qu?elle élevait seule) entretien du logis, etc.

Ses préférences allaient habituellement vers les lumières des villes, les tables de brasseries, le son bruyant des musiques de bars de nuit et tout ce qui bouge dans la cité. La grandeur des lieux lui procurait les plus grands plaisirs. Elle ne soupçonnait pas en pointant son doigt sur ce « trop petit village à son goût », qu?elle tomberait sous son charme.

La bourgade était située au creux d?une vallée et la route pour l?atteindre la surplombait, donnant ainsi une vue générale du hameau. Ce fût là son premier émoi. Au détour d?un virage, elle découvrît les deux étangs qui ressemblaient, de loin, aux deux yeux bleus d?un visage. Immédiatement lui vînt l?idée d?aller s?y baigner si l?occasion d?un chaud rayon de soleil se présentait.

Durant ce premier séjour le soleil fût complice et la douceur du climat lui permît de nager dans les eaux claires des étangs couleur azur. La douceur de l?eau lui fût agréable et elle passât un bon moment de détente. Toutefois, ce bain ne fût pas déterminant, elle aimait trop les bains de foules et nager "dans les grandes surfaces".

Lors des séjours suivants, elle appréciât déambuler dans les venelles et s?intéressât à l?architecture des maisonnettes à colombages. L?habitat était ancien mais elle remarquât qu?il ne manquait pas de charme. Les ardoises des toitures étaient souvent disjointes et laissaient deviner les infiltrations d?eau de pluie mais cela faisait ressortir l?âme de l?ensemble.

La visiteuse se prît donc de vouloir revenir aussi souvent que cela lui fût permis... Jusqu?à ce qu?elle considère avoir suffisamment profité des lieux et que la grandeur des cités lui manque.

Après quatre mois de visite régulières, elle considérât ne plus rien éprouver de nouveau. L?air respiré et les arômes de jasmin ne valaient plus les senteurs de la ville. Elle voulait retrouver l?odeur des kebabs, des parfumeries et la sueur des danseurs qui embaument les discothèques des zones urbaines. Elle se remît alors à pointer au hasard son doigt sur la carte en ne suggérant que les grandes agglomérations. Jusqu?au jour où?

En fait, ce fût un soir? Alors qu?elle pianotait son clavier, surfant sur le web à la recherche de beautés inexplorées, l?image d?une tour dominant un village retînt son attention. Elle la reconnût, c?était celle du site qu?elle avait visité et se souvînt en avoir gravi les marches jusqu?au sommet. Lui revînt en mémoire la douce sensation que ses mains caressant les pierres de l?édifice, lors de l?escalade, lui avait procurée.

Un lien lui permît de lire la métaphore suivante :

"" La plus belle des villes affirmait avoir la plus belle architecture. Les gens étaient tous d?accord sur ce point : le c?ur de la ville était parfait ! Aucune imperfection ou délabrement et tous étaient unanimes, il s?agissait là du plus beau c?ur de ville qu?ils n?avaient jamais vus. La ville était très fière et se vantait de son beau c?ur parfait.

Le petit village, un peu en peine lui dit : « Pourquoi ton c?ur est-il plus beau que le mien ? ».

La ville observa alors le c?ur du village. Il battait puissamment mais était plein de cicatrices et il y avait des ruines çà et là. Certains habitats s?étaient greffés aux endroits où il en manquait. Ils étaient irréguliers et mal ajustés. Il y avait même des endroits où il manquait des maisons. La ville regarda avec étonnement : « Compare ton c?ur au mien. Le mien est parfait et le tien est une ruine pleine de cicatrices et de déchirures ! »

« Oui », répondit le village, « ton c?ur est en effet très beau, mais je ne voudrais pas échanger le mien avec le tien. Regarde, chaque cicatrice représente une famille qui a vécu ici. Il y a des déchirures, je suis d?accord avec toi, mais cela correspond à leurs vies. Parfois je donne un morceau de mon c?ur à quelqu?un d?autre et il ne me donne rien en retour. Ce sont les trous que tu vois là. Ils restent ouverts. Cela me rappelle que j?ai de l?amour pour ces gens et j?espère qu?un jour d?autres reviendront pour me remplir mon c?ur. « Voilà », continua-t-il, « vois-tu maintenant ce qu?est la vraie beauté ? »

La ville ne sût que dire. Elle s?approcha du village, prit son c?ur dans sa main et en déchira un morceau. Elle l?offrit au village. Le vieux village accepta ce sacrifice et le déposa sur son propre c?ur. Il prit un morceau du sien à son tour pour combler la plaie dans le c?ur de la ville. Il ne passait pas exactement dans la plaie, il y avait quelques déchirures, mais la ville regarda son c?ur qui n?était plus parfait, il était beau, beaucoup plus beau qu?auparavant parce que l?amour du village circulait dans son propre c?ur... ""

C?est alors que l?héroïne de cette histoire considérât que le faste des villes, aussi éblouissant soit-il, ne valait pas forcément la quiétude d?un village chargé d?histoire. Elle y revînt, y déposât ses valises pour y vivre définitivement en paix.

Alain (26/01/2011)

Merci Alain pour cette petite histoire attachante. J'ai pu la lire d'où je suis, cad depuis ma chambre d'hosto.
Elle est nostalgique ton histoire, elle rappelle mon village d'enfance et des tas de souvenirs.
J'essaierai à mon tour dès que l'on m'aura rendu l'usage de mon bras.....;-)

eh bien que t'arrive-t-il Laurent ...? Hosto, bras ...? ... bon rétablissement !